Samedi 10 novembre 01, Samâdhi AM

Je brûlai.
L’âme frémit du contact, flamme-glaive et s’élançait droite et avide de la Rencontre.
Il me reste la trace “traits-tillés’’ d’une mémoire de mots empreintes-de-lune de la grâce de pas de Vie,
Il me reste la traînée queue-comète d’un Désir immense de Dieu presque déjà englouti et évanoui du plein des pas lourds de terre, cette bouche de l’insatiable en faim d’opacité du silence.
Je brûlai

...

Et je reprends le chemin,
Mes pas empêtrés de Nostalgie,
Cette compagne si douce et amère,
De Présence et d’Oubli.

O mon âme, le sais-tu ?

N’oublie pas de vivre,
Le vivre de Terre qui s’essaie en la seconde de l’instant, en la plongée de l’oubli, de se re-fabriquer la nudité d’un vêtement d’âme.
Il est gros de Vie, si gros qu’il est, à lui tout seul, Lumière totale… en Devenir.

...

Samedi 10 novembre 01, Samâdhi PM

Une vague est passée…
Une vague d’écume d’âme et de joie, une de celles qui battent haut les rivages et laissent débris flottants sur les dunes du vent.
Las, las,
Rivages de Terre qui regardent la mer, en nostalgie des terres lointaines par delà les mers incertaines,
Âme d’autres cieux tu me laisses néant, et solitaire.

   
         
 
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