Dimanche 16 décembre 01, Samâdhi AM

Cet Exil, ce passage du sens au Sens, cet impondérable, cet incontournable, cette réalité déjà inscrite de tous temps en la cellule originelle de Sa création, cette mémoire d’une légende à venir qui est de tout temps écrite en fines lettres or en le livre de conte filigrane de l’âme, il est là, si présent dans l’Inaccompli de l’encore.
Passages de reconnaissances continues, filtrer le sens sur les trémies grillagées du Mental, du Vital et du Physique et … peut-être plus encore dont nous n’avons pas conscience, décanter sur les jours de sable du sablier du Temps, laisser apparaître ce substrat essentiel nature d’être, cette quintessence, germe de création nouvelle.
Il n’est pas de finalité autre que de s’ouvrir en le soleil des jours, se dilater autant que se peut et se laisser traverser des secondes de l’oubli d’invention. Notre être marche, il se prend par la main compagnies consentantes et récalcitrantes du chemin pérégrin et leur projette et révèle leur véridique identité perdue et leur juste rôle. Il s’approprie le juste texte Véda*(1) vrai et vivant de Conscience, souffrant et peinant, vociférant et trépignant, tout soudain heureux et réjoui de si simple et merveilleuse vérité intégrée. Ce tissu de chair apprend et dessine les corps de lettres de son alphabet secret, il EST cela et ne le sait pas, il lui est accordé de se ré-inventer, d’être re-créé, comme lente élaboration d’un cristal-gemme en sa géode matrice de la patience de Dieu, égrenant les jours de son chapelet comme prières de devenir, plus lumineux et dense. Il est ces passages de l’obscur où sens se perd en les limbes du Confus, cette autre large gangue-poitrine alchimique, nourrice féconde et toute révélatrice du Réel, cet incarné qui se glisse lentement en le corps lourd et inerte de Matière encore ignorante de sa véritable identité et destinée. Il est de fleurir des fins pétales mental aux pistils tout-antennes du Vital jusqu’en le cœur rouge incarnat de la passion du Physique, il est de se laisser conter et couler cette conscience qui brûle et transmue en le même temps des frappes réconciliatrices de la baguette magique.
Notre sens profond de Terre se doit se sublimer, c’est là son chemin de longtemps tracé des pas de sa destinée, se doit appréhender soleil, se doit se “perméer’’ de Sens nouveau “transmutateur’’ et se retrouver né neuf, né à sa création vraie, en pleine nudité de Sa réalité, lourd de Conséquence de Sa destinée.

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Dimanche 16 décembre 01, Samâdhi PM

Se laisser chercher,
Se laisser trouver,
Se laisser contacter,
Se laisser rencontrer,
Se laisser inventer,
O Seigneur, que c’est long et court une vie,
C’est long de trop d’Ignorance, c’est court de ne pouvoir faire que si peu de vraiment conséquent et conscient.

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Sur la note harmonique des trois corps, bâtir le Corps de l’âme pleine, cet entier des pierres de fondation de la Confiance recevant les pierres de taille de la Connaissance et de la Certitude.

Il est des points-rencontres en toutes les places du transit du monde. Il est des points-rencontres sur les chemins pérégrins du Temps. Lieux-reconnaissance de ces parts d’Ignorance queues de comète qui tout soudain se prennent coups de soleil de Conscience, ce rayon d’une Vérité plus grande qui se perce les carapaces-scarabée et forêts Amazone de l’Inconscient. Il est des pas des mondes forcés d’exil, les traversées de ces vastes étendues du stérile surpeuplé, cette lente et douloureuse quête de cet Être qui se cherche à faire corps de réalité en l’instant bâti d’une conscience intégrée. Lents cheminements de la décantation, alchimie secrète du plomb du doute et des précipités de Souffrance, chemins de la solitude, antidote voix du silence, traceuses aventurières des sentes-précipices de montagnes. Il est ces temps de l’Incertain, ces temps où vie semble s’être retirée, il est ces temps de morts et de renaissances, ces passages obligés, ces lieux de la perte et retrouvailles plus profondes, il est ces temps de la Rencontre, ces lieux de conquête certifiés, clefs de portes jusqu’à lors secrètes de l’être accordant accès à mondes encore voilés du présent de notre réalité dorée.
Lents chemins de nos exils, nous errons en profondeur croissante de notre Ignorance, rencontrant Diable et Dieu, les révélateurs du Fait singulier ; secrets de notre nature se dévoilent et laissent apparaître de plus de nudité et transparence le corps nu de l’être, celui de Sa vérité.

   
         
 
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