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Jeudi
25 octobre 01, Samâdhi
Les voiles
de protection et d’obstruction du Mental à Auroville, les
modes mis en place pour éviter la confrontation trop puissante.
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Vous servir
Seigneur, Vous servir MÃ.
Dans la petite
chose se germe la nature même du déviant — dans la
satisfaction ou la gêne, trouver ce biais en la racine qui tord
tout l’édifice supérieur.
La tour de Pise fut fondée sur un sol meuble non stabilisé
; le biais était là présent à la base, la
fausseté de l’équilibre. Comment se pourrait être
bâtie sur un sol incertain et peu sûr une quelconque Vérité
sur lui-même et sur autrui. Il est en chaque acte, chaque geste,
chaque parole, une attention extrême vigilante à porter si
l’on veut élaborer la vision d’une manifestation effective.
Il faut faire tant attention à ne pas éteindre la petite
lampe du cœur de par trop d’épaississement de satisfaction
auto-personnelle ; il est une grâce que d’être touché,
il en est une autre, c’est celle de la maintenir en vie véritable
et sans ambiguïté.
S’asseoir sur l’acquis est le plus grand danger qui soit,
même si cela est un danger encore nécessaire pour l’avancée
et la progression de l’être.
Rester sur son acquis est le début de la déchéance
spirituelle. Mort après mort s’élabore l’être
véritable, celui qui est détaché de sa propre existence
et ne conserve pour tout lien que son Amour pour Dieu et l’Humanité.
Ne rien fixer, ne rien placer, mettre tout en germe, comme des graines
que l’on place pêle-mêle en un coin de terre et attendre,
attendre les premières pluies et soleil pour découvrir la
véritable nature de l’ expression des essences contenues
qui serviront à l’œuvre à accomplir ultérieurement.
Chaque temps est une maturation, il n’est pas de temps morts autres
que ceux que l’on tue par manque de regard et d’attention
à nos propres vouloirs stérilisants.
La véritable voie spirituelle est par delà le Mental, bien
au-delà — elle est une flamme qui monte droit au ciel et
prend sa base sur terre ; elle reste une flamme spirituelle, pure et inextinguible
en puissance.
Un chemin est tracé, il se doit d’être pris, quelque
soient les circonstances qui en résultent —n’attachez
aucun prix personnel à ce que Vous vivez, mais vivez le pleinement
et avec cœur… (et joie ?)
Une rose n’attend que de n’éclore, elle attend la rosée
du matin, ses larmes de joie et de vie pour bénir cette nouvelle
journée qui va la voir naître et s’ouvrir — c’est
son destin de rose, c’est sa vie de rose.
Il en est de même pour tout être qui se meut sur cette terre,
il se peut que Vous en fassiez partie —ne rejetez rien, ne délaissez
rien, il n’est rien de perdu, il n’est rien à perdre
— goûtez chaque seconde comme une fleur et Vous découvrirez
la Vie.
Invoquez le nom de Mère !
Invoquez-le toujours, il est votre bouclier face aux obstacles de la vie.
Mon Enfant, je Vous aime.
Fin 15H58 25 X 01, Samâdhi.
Accepter les
éléments qui n’ont apparemment rien à voir
ou rien de commun à voir ensemble, ils sont la certitude d’un
esprit large et ouvert, peu enclin à la fermeture, mais ouvert
à la Vie.
Il n’est pas de fixation à avoir, la vie coule et n’emplit
que qui est ouvert à la vie. Retenir une expression de la vie est
un acte préjudiciable à l’évolution de l’être
— nous ne savons pas encore ce qu’est l’Être,
il nous faut le découvrir et le manifester.
Votre âme est ouverte, laissez-la prendre son vol. Elle vous mènera
sur des chemins encore inconnus qui seront une terre circonscrite de vos
pas du quotidien.
16h29, suite, 16h30
Ne portez pas de jugements, regardez et agissez, Vous, en fonction de
votre propre perception — n’en référez qu’à
Vous-même en votre propre perception de votre Âme (à
la lecture de votre âme.)
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