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Vendredi
26 octobre 01, Samâdhi.
Le cercle est la forme parfaite.
Tout tourne, toute l’harmonie est basée sur ce principe.
Tracer un cercle, même en imagination et se mettre au centre est
déjà une protection efficace et nécessaire —
c’est déjà une naissance en soi, renouvelée
à chaque instant, un œuf “intracosmique’’.
(microcosmique ?) Le Principe de Mère est un cercle.
...
– « Mon âme, parle-moi.
»
– « Je t’ai cherché par-delà le temps
et l’espace.
J’ai toujours tout fait pour te contacter.
Tu étais dans ta prison de chair et de sang.
Tu avais des oreilles qui ne pouvaient pas m’entendre.
Tu avais des yeux qui ne pouvaient pas me voir,
et pourtant !
Chaque onde de ma Présence rencontrait la corde tendue de ton cœur
et de l’être — mais comment un cœur se peut-il
vibrer sans l’unisson ?
L’harmonie du monde implique une totalité, implique l’unité
et l’unification.
L’âme est une fleur timide qui craint plus de déranger
que de n’aider.
Elle a en face d’elle de bien puissants seigneurs qui ne plient
pas facilement le genou ; pourquoi irait-elle tenter quelque coup de force
ou quelque coup d’état ?
L’âme se laisse découvrir, elle est nue — sa
fleur ne se peut être caressée que du même regard de
pureté, le miroir est ainsi. »
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