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Dimanche
28 octobre 01, Samâdhi PM
Seigneur, je Vous
demande d’être ce que Vous voulez que je sois en Vérité.
Il ne m’est en fait pas d’autres désirs ou si cela
était et est, l’être le plus pur intérieur réclame
cette Réalité simple et nue, sans équivoque.
Le chemin est simple
et ascendant et droit — il EST. L’once d’un détour
est déjà l’indice d’une altération dans
le geste de l’âme ; un regard à côté,
une pensée folâtre, sont le signe d’une déviation
à la mesure de l’émission.
Il ne faut pas se le cacher, il y a de nombreuses pierres sur le chemin,
de toutes les formes, de toutes les tailles, de toutes les couleurs et
de toutes les matières et aspects.
Il est bon comme Science et Savoir de les reconnaître et de les
étiqueter de leurs vrais noms, cela est Connaissance véritable.
Il est toujours possible de sauter par dessus et de les omettre en leur
réalité d’être et d’action, cela n’est
que partie remise. La joie ne peut venir que de la Rencontre ; la vérité
s’établit dans le fait vécu jusqu’au fond de
ce que l’expérience se peut apporter de transformation vraie.
Vous ne devez pas vous demander quel chemin prendre, il est pris pour
vous que vous le vouliez ou non. La décision ne vous en incombe
pas, vous devez apporter votre attention et participation à discerner
et saisir en conscience cet instant magique de confusion qui vous est
offert et de grandir avec, tout en en tirant tout l’enseignement
qui y est placé et caché. La vie est un jeu de découverte,
comme une route qui se déroule à notre vision et il nous
est demandé de la suivre avec toute la foi de notre être
pour en être totalement imprégné et vécu, car
nous sommes vécus, c’est une conscience qui se vit à
travers un décor sans cesse changeant et mouvant et émouvant,
cette rencontre de conscience sur le Temps s’étalant et se
déroulant est le Réel qui s’incarne lui-même
jusqu’en la cellule physique, cela est le Divin réalisé
en le personnel.
Cette toute-conscience presse l’être de se vivre, comme l’on
presse le raisin pour en faire un bon vin. Cette conscience mesure, organise,
positionne son jeu de réalisation, nous sommes appelés en
tout instant de notre existence, en conscience ou non, à participer
de cette Réalité, d’avec notre libre et entière
participation à cette geste ou d’avec notre refus catégorique.
De toute façon, elle décide et nous nous devons d’en
assumer les conséquences spirituelles et autres qui en résultent.
En tous cas, le choix que nous faisons est enregistré dans son
essence la plus fine et sur la détermination de ce qui se déroulera
par la suite, quels qu’en soient la forme et le Résultat.
Destin et Karma vont de pair, et n’ont d’autres buts et fonctions
que de permettre à la Conscience d’œuvrer en nos natures
rebelles ou réceptrices.
Il va de soi que le mental n’a rien à voir ici avec ce que
nous nommons la conscience, il n’est que le dérivé
d’un enchaînement de l’élaboration progressive
d’un système en tentative d’affermissement. En aucun
cas il ne peut se substituer essentiellement à ce Réel subtil
qui tente de “perméer’’ la Matière, autre
Réel moins subtil de par sa Nature, qui n’est pas encore
la forme stabilisée d’un Divin incarné, qui n’est
donc pas le Divin véritable vécu et vivant en Vérité
absolue. Nous sommes ces êtres de transition sur le chemin de la
perméabilité et c’est là toute notre gloire
de participer en conscience de cette Réalité possible et
d’en assumer les propos et les effets.
Ne sous-estimons pas nos choix propres, nous nous devons bien le respect
d’être vécus, c’est ainsi que nous serons plus
proches du Seigneur et de nous-mêmes. Il existe de vastes êtres
qui s’incarnent, il s’agit de grandes consciences qui se choisissent
ces outils pour travailler de façon plus prégnante sur le
monde. La force développée par ces êtres pour être
pleinement efficiente est proportionnellement conséquente à
la mesure de la conscience qui se tente de traverser. Ce sont là
des forces colossales qui se jouent en l’espace d’un corps
similaire à tant d’autres. Il n’est pas de facilité
particulière pour tout un chacun, il subsiste l’effort que
tout être se doit de faire pour se placer à sa juste mesure
de réalisation et d’accomplissement. À cela il ne
peut rien être ajouté ou retranché puisque cela Est
; de l’accord de l’évolution individuelle d’avec
la Conscience qui se traverse cette réalité est la condition
alchimique harmonique de l’être en voie d’incarnation.
Il n’est pas de petit travail, il n’est pas de petite individualité,
il est une Réalité Une et Intrinsèque, insécable,
l’œuvre de Réalité personnelle, l’œuvre
de Réalité collective.
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