|
Mardi
13 novembre 01, Samâdhi PM
– « Pourquoi
ne me dis-tu rien ? »
– « Parce qu’il est des temps qui ne se disent pas.
»
– « Pourquoi ? »
– « Parce qu’ils ne sont pas suffisamment éloquents.
»
– « Pourquoi ? »
– « Parce qu’ils sont encore trop lourds de terre. »
– « Pourquoi ? »
– « Parce que le Seigneur se prend le temps qu’il faut
pour s’inventer. »
– « Pourquoi ? »
– « Pour que chaque pas que nous faisons sur Terre soit, chaque
jour davantage, plus lourd de l’empreinte de Ciel Or-azur. »
...
Notre corps n’est
pas encore le Corps vivant d’une expression vivante du divin.
Cette forme joue encore pour son propre compte, pour ses propres intérêts
et nous n’en aurons cette vision tant que cela se devra être
nécessité !
Ce que nous en voyons est à l’image de la vision de ce temps-là
présent, cela est toujours en changement.
L’Hydre-EGO aux multiples bras brandit devant la Conscience tout
or et électrum armée et casquée, ses boucliers-peaux,
bronze et fer forgé.
Il y a ce compost-champ de bataille des morts à nous-mêmes
et celui de nos morts du Transit, tous deux sont encore réalités
de leur nécessité. Il est à chacun de les aborder
et de les vivre, en cette geste Il se cherche, en le multiple de Sa création,
de la pierre à l’homme, sur ce sol brun-humus de terre, ce
lent levain tiède-chaud en levée de l’or blanc d’une
âme en quête.
...
Nos chemins sont
tracés du sillon filigrane du visage de nos âmes, cette esquisse
de Dieu en le voile du Temps, sur un sol de Terre pour tout firmament.
Il est chemins déjà tout tracés,
Il en est qui sont seulement esquissés,
Il en est qui sont à deviner,
Il en est qui sont à trouver,
Il en est qui sont à défricher,
Il en est à tailler !
Ils sont les chemins
de notre Réalité.
|
|
|