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Samedi
1 décembre 01, Samâdhi AM
Pour petite sœur
en quelque part sur son chemin…
Il est une petite malice qui court les pas du monde, elle se prend les
raccourcis d’elle seule connus, elle se fait messagère aux
ailes-vif or bleu bonne nouvelle, casse de l’aile plein vol pour
échapper au bec noir-faucon, se faufile les cieux au sans-nuage
et plonge en l’élue destinée, Annick.
Elle est l’initiatrice d’une fin d’un monde, elle est
le sourire si tant attendu de cela qui n’osait plus attendre, elle
est le précurseur d’une joie certaine plus profonde, l’anéantissement
de l’incompréhension et de la douleur désormais reléguées
aux oubliettes de l’Obsolète, elle est le pont enjambant
le torrent tumultueux, elle se rit et se moque du sérieux du monsieur
de la vie-redingote, elle jouit de son impertinence et de son pas inattendu,
se délecte à l’avance de ses inconséquences
et se plaît à penser qu’elle se peut retourner la vieille
croûte-pensée du monde installé.
Elle s’allie l’âme tourmentée et torturée,
se fait la compagne de l’aventurier et glisse peau de banane sous
les pieds de l’Accoutumé.
Elle n’a de cesse de courir de-ci de-là, voyageuse pérégrine
à l’aile subtile-pensée, se réjouit de bousculer
et d’imposer loi de son infimité, ce grain de sable de la
Conséquence et de l’Inévitable en percée.
Il n’est que de la rencontrer… et vous verrez !
...
Samedi 1 décembre 01, Samâdhi
PM
Parfois tout de même
ce sentiment d’inutilité à ce monde, ce « à
quoi je sers ? » qui ne se peut trouver encore réponse, cette
douleur secrète de la vie, ce non-sens enfoui en je ne sais quelle
profondeur, ce vide, si tant répétés sur les sillons
de la vie, cet absurde si lourd du Sens caché.
Puisse cela être donc ainsi ! OM
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