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Dimanche
2 décembre 01, Samâdhi AM
De fleur de fleur
nous nous élaborons, de Matière à Mental nous nous
élevons, et nous nous tenons lourds et étirés entre
Terre et Ciel ? Passage délicat de nos incertitude et foi, entre-Deux
si tant chargés de questions, nous restons suffoqués de
tant de Réalité, de tant de Responsabilité du Geste
d’un Dieu qui s’est jeté semence et se regarde pousser
du haut de Son Regard son propre corps manifesté.
Conséquente tâche-labeur qu’Hercule, Christ, Bouddha
et le ‘TOUT-VIVANT’ ont menée, essayant de nous tracer
Voies de Conséquence de leurs propres mouvances. Nous nous essayons
encore enfants, timorés et ignorants en ces chemins de Vie, de
trouver accord de Sens et plein engagement, tout autant soucieux de notre
petitesse et de la prétention immesurée de nos espoirs,
que de nos Désirs de rencontre véritable d’avec notre
dieu intérieur. Nous écrivons sur le livre-grimoire fort
raturé de notre éternité d’être, les
lettres bâtons kabbalistiques de la vie du moment, cet écrit-enfance
du sacré, cette tentative encore d’existence pour devenir
et être.
Ainsi portons-nous ce juste mélange, ce paradoxe perpétuel,
cet entre-Deux si lourd de la Conséquence, le Réel d’une
tentative de Dieu. Morcelés, fragmentés, dissociés,
divisés, tourmentés, à la mesure de Sa quête
secrète, nous dessinons l’état de notre champ de bataille,
espaces de rencontres de légende offerts à réalité
de notre instant.
Nous sommes ce lieu si bataillé et recherché des forces
du Paradoxe, nous pouvons témoigner et porter compte-rendu sur
le grand registre de nos pertes et gains, de nos défaites du moment
qui se préfigurent Victoires en devenir et victoires-apogées
qui sont déjà le déclin annonciateur de la cuisante
défaite-retraite.
Sans doute nous est-il donné de participer de cette Geste grandiose
d’un Créateur en souci de se reconnaître lui-même
créé, sans doute nous est-il possible d’y apporter
notre propre acceptation et adhésion et de nous laisser vivre cette
légende dorée à venir et à incarner ?
Nous sommes en l’entre-Deux en l’entonnoir d’un choix
du Temps, il n’est en fait que de se laisser choisir très
certainement, tout aussi simplement
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