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Mercredi
5 décembre 01, Samâdhi AM
Je me sens prisonnier,
Et pourtant la petite barque de mon âme flotte, flotte les mers
immensités de la Joie,
Et pourtant je me sens prisonnier,
Pourtant une part de moi mène grand-voile sur océan d’Éternité,
Et pourtant je me sens prisonnier,
Pourtant une part de moi est heureuse, cette part qui ne se peut être
enfermée,
Cette part qui se sait oiseau libre et sans cage dorée,
Et pourtant je me sens prisonnier,
Il m’est liberté qui m’est bien plus que liberté,
Elle est essence subtile de réalité,
Et pourtant je me sens prisonnier,
… et la cage n’est même pas dorée !
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Mercredi 5 décembre
01, Samâdhi PM
Une douceur si vraiment
profonde, le parfum léger et discret d’une évanescence
ancrée d’un mal de terre trop prégnant, trop marqué
pour pouvoir être goûtée de sa qualité.
Que n’est-il une Unité ?
Il est pourtant ce voyage d’une Joie secrète qui me dit les
vents hauts du ciel, qui me parle bonheur de ses chemins volés,
qui me densifie réalité de certitude, c’est vol blanc
de plume qui se chante chanson légère de légende
d’Éternité, mon cœur s’accorde d’avec
le fait et s’“enlourdit’’ du plomb de sonde des
abysses navigués. Il est joie et pesanteur, il est légèreté
et tristesse, un état de l’entre-deux, un deux en un, flottant
de mystérieuse ambiguïté, un pesant aux ailes-argent
scintillantes, une fleur fine au parfum lourd et envoûtant encombre
les caves de mon cœur.
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