Un formidable Enfant 
    dans les entrailles, 
    il s’appelle le fils 
    du corps. 
    (Rig-Véda, ???.29.II)
Il est là au milieu 
    de la demeure, 
    il est comme la vie 
    et comme le souffle de 
    notre existence (…)
    (Rig-Véda, I.70.2)
Il est comme notre 
    enfant éternel… 
    (Rig-Véda, I.66.I)
Délivre ton père,
    ton père qui devient 
    ton fils et qui te porte,
    Ô fils de l’énergie. 
    (Rig-Véda, V.3.9)
     
Des autoroutes éblouisam-
    Ment bruissantes de soleil 
    de l’existence aux sentes
    lumineusement ombragées
    de secret de l’Être, une
    même voie commune,
    celle des sempiternels
    et ataviques soubresauts de
    nos croyantes incertitudes
    et buissonniers repentirs,
    celle aussi de notre témoi-
    gnage en vigilance de quête
    sacrée, Enfanter, mettre au
    monde cette « Autreté » qui
    nous porte, nous fonde.
 
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