J’ai
lutté pour amener l’âme aux soleils des jours Orient,
Avive née Hier de Son innocence,
Aujourd’hui, pâle lueur fossile vésuvienne enfouie
aux cœur froid et sec des noirs de cendre,
Pilonnée, martelée et violentée de l’assourdissant
silence des pas insoucieux et oublieux de l’occident Titan.
Je
rêvai d’une Terre accompagne,
De l’asile douce secrète d’un passage de vie d’éphémère,
L’amer mouvant d’un refuge m’est accordée d’Errance,
D’un Foyer, d’Exil.
Est-il
une terre de Vie
Qui se puisse porter ces mystères,
Est-il un Corps de Terre
Qui se puisse révéler Sa magie ?
Les
plaines de la Rencontre sont sèches et arides.
Ma
seule amie,
Digne de Vérité,
Mon âme, ma compagne Siam,
Nos sommes, séparés.
27 novembre 2003
Ce matin |