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Ils
sont les violeurs de l’âme
Ils ont assujetti nos êtres
Au rang de la bête,
Ils ont réduit la Matière
Au degré de l’Ignorance de leurs désirs,
En dehors de toute sincérité
Nous en sommes les esclaves serviles,
Nous les traînons sous les pas Sisyphe de nos vies,
Nous les nourrissons du boulet gras de l’attachement et de l’obséquiosité.
Ils sont les pilleurs de l’être,
Ils saccagent, pillent, violent,
Ce sont ces êtres de l’Ombre
Qui nous talonnent en les pas aveugles de nos quotidiens.
Ils se coulent en les rêves de nos désirs,
Ils se moulent en le ventre engrossé de notre Inconscient,
Ils se prennent citadelles corps de chair,
Ils investissent l’arène sacrée de Dieu.
Ils sont les railleurs de l’Ordre,
Nous laissent illusions de nos prétentions,
Ou pantelants et épuisés de tant d’ennemité
engoncée
En les plis marqués de nos infinitudes inconnues.
Se jouent plain-jeu des marionnettes désarticulées de Dieu,
Nous ne sommes qu’arrogantes misérables caricatures
Brandissant haut l’étendard d’une liberté par
nature déjà pervertie
De l’orgueil du Mental,
Ce prétentieux tout-clinquant cuirassé qui s’auto-clame
Dieu-Empereur
Et se prend ministère de Vertu du vice.
non daté |