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Pour glorifier ce produit du sperme et du gène,
Ce miracle de l’alchimiste du plasma et du gaz,
Et lui qui participe du courir et du ramper de l’animal
Elève son envergure de pensée aux hauteurs de l’Immortel,
Son vivre conserve encore le chemin humain du milieu ; 160 (Savitri)
( Mon pays est la Femme…*)
Son corps il résigne à la mort et la douleur,
Abandonnant la Matière, sa trop lourde charge.
Un thaumaturge sceptique des miracles,
Un esprit abandonné stérile de son occulte puissance
(Savitri)
…
*
Mon pays est la Femme,
Mon pays est la Mère,
Je suis le prétendant à l’Unique
Qui se meut sous les oripeaux de la Chair,
Je contemple en secret le silence des lèvres
Qui ne peuvent dire et émettre,
Je goûte la joie du regard qui s’illumine
D’un désir du Devenir.
O Femme secrète qui se cherche sous l’habit d’homme,
Ne te méprend pas, plonge ta vie en les racines du ciel,
Et élève ton fait de Vie
Comme une icône d’or et de feu mêlés
Sur l’autel de tes douleurs.
Le
1° juillet 2001 à 15H35
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