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Textes
écrits du 21 octobre 01 au 4 janvier 02 au ‘Samâdhi’
de l’Ashram de ‘La Mère’ et de Sri AUROBINDO,
à Pondicherry en Inde.
Titre de base de cet ouvrage :
DHANUSHMAT,
l’‘Archer’,
Sous-titre de base : Samâdhi, lettres
à une Auroville.
Note de l’auteur à
l’attention de l’éditeur : L’auteur, en contact
dès 1990 avec l’œuvre de Sri AUROBINDO, de ‘La
Mère’ et de Satprem, reçut le nom sanskrit DHANUSHMAT,
‘l’Archer’, qui lui fut donné un jour d’août
1993 à Auroville (1) lors de son premier séjour en cette
cité.
De ce séjour et contacts d’avec d’autres traditions
spirituelles rencontrées, vécues et expérimentées
en France naîtra notamment en 1997 un recueil de poésie intitulé
: ‘Gouttes de Lumière’ — petit ouvrage de 91
pages publié à compte d’auteur — de structure
de déroulement temporel proche de celui-ci, constitué de
textes parfois très courts se présentant au fil des jours
qui se tentent de traduire et d’exprimer cette quête intérieure
qui se prenait de plus en plus corps et exigence ; désireux et
en nécessité de poursuivre plus avant l’intense d’une
expérience qui progressivement s’infiltrait physiquement
en la substance du corps de cette vie, l’auteur entreprit de faire
un séjour plus approfondi sur les lieux mêmes ‘consacrés’
et de fait s’installa 8 mois à Auroville de juillet 2000
à mars 2001 où il entama d’avec la participation d’une
collaboratrice la traduction de l’anglais en français de
Savitri (2), l’œuvre poétique majeure de Sri AUROBINDO
; l’organisme d’Auroville (Entry-Group) qui, alors en place,
gérait les entrées et statuait sur les possibilités
d’introduction et d’implantation des nouveaux arrivants en
cette cité ne nous donna pas son accord pour un tel propos de Yoga
que nous nous ne pouvions aucunement guère concevoir autrement,
et ce sans ambiguïté aucune. Devant cette décision
par trop paradoxale et en quelque part difficilement acceptable —
cependant pourtant bien réelle nous nous devions d’en convenir
! — nous prîmes donc la décision de quitter Auroville,
de retourner en France et d’y attendre les quelques mois obligés
de la rigueur administrative consulaire afin de pouvoir y bénéficier
d’un nouveau visa (touristique cette fois-ci) nous permettant de
revenir en Inde et retrouver ce ‘vibratoire’ si cher à
notre quête. Ce n’est qu’en juillet 2001 que l’auteur
se put effectivement y revenir (seul cette fois) et s’installa de
nouveau pour 8 mois à Pondicherry (3) à quelques centaines
de mètres de l’‘Ashram’(4), lieu ainsi communément
appelé à Pondicherry où reposent les corps physiques
de ‘La Mère’ et de Sri AUROBINDO au ‘Samâdhi’,
leur tombeau, lieu privilégié de silence et propice à
la dévotion, qui lui permit de vivre et de finir l’ébauche
générale de la traduction engagée de Savitri, et
lieu de méditation où ces textes présentés
ici s’écrivirent et se coulèrent, se moulèrent
au fil des jours de cette sâdhanâ intense sur un temps d’environ
deux mois, et qui se prirent fin tout aussi simplement qu’ils apparurent.
Sous leurs formes diverses et singulières d’expression qu’ils
se proposèrent, ces textes parlent tous en fait de la même
chose et se conjuguent d’un même propos, celui d’une
âme ‘Orient’ en quête qui se cherche en géographie
extérieure sur cette terre résonance asile et tentative
d’unification de ces si paradoxaux opposés complémentaires
de l’être, ces ‘Orient’ et ‘Occident’
intérieurs que nous portons si intimement souvent voilés
en mémoires enfouies ; résonance spirituelle qu’il
lui semblait se pouvait et se devait à juste titre incarner et
proposer Auroville, telles qu’une imagination même peu fertile
et une aspiration quelque peu sincère seraient à même
— de la formulation même de la Pensée et de la Volonté
de Sa conceptrice ‘La Mère’ — , de pouvoir envisager
se développer idéalement en ce lieu, , une Cité en
laquelle le cœur intime et intérieur de l’être
se puisse s’ouvrir et fleurir en confiance-substance jusqu’en
le ‘physique’, fleur singulière de Yoga Intégral
(5) tel que, nous semble-t’il, le concevait Sri AUROBINDO. |
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