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Jeudi 29 novembre 01, Samâdhi PM

L’arbre de Vie,
Il est cette contagion, il est cette sensibilité qui passent outre les frontières dessinées de l’Impossible, qui s’affranchissent des ‘qu’en dira- t’on ?’, qui “perméent’’ ce tissu de vie. C’est là, ça coule comme l’impertinence guillerette d’un ruisseau-torrent de montagne, ça se glisse discrètement sous les rochers de l’Ignorance et ça se faufile subrepticement sous l’épiderme pour réapparaître plus lumineux ailleurs sous une autre peau de joie. C’est une force de Vie, ça se choisit tous les canaux en “aimance’’ de cette coulée, ça s’infiltre de gré ou de force si insidieusement de certitude, mais ça passe parce que ça ne peut faire autrement. C’est à l’origine mer océane Amazone, qui, lasse des rivages-coquillages de son amant continent, se voudrait palper plus intimement substance d’un corps plus aimant, se cherche de ses mains-fleuve passages, lits, de l’aveugle de ses doigts tâtonnants se remonte rivière, ruisseau, doucement se perd sel et se devient source vive et fraîche, elle se veut connaître d’intimité profonde cet autre, elle se voudrait remonter la fibre élue entière et lui offrir son philtre eau de Vie.
Ca se cherche la sympathie, ça se cherche l’empathie, ça se cherche le commun, ça se cherche la bonne volonté là où ce n’est pas encore complètement obstrué, bouché, là où ça dit encore « Oui ! »¬¬ , là où ça n’attend que cela.
Véritable arbre irriguant qui plonge ses racines en le ciel, qui propose sa sève à qui la veut bien recevoir, à qui se veut bien l’utiliser pour manifester en conscience la source originelle Dieu. C’est liquide, c’est fluide, c’est subtil, cela se force les portes entrouvertes et les barrages les plus en-bétonnés, car cela a devoir sacré de Conscience, cela est poussée de sève de Dieu dans le monde, cela est printemps de Vie qui se voudrait tant fleurir de Sa vérité, c’est le grand Arbre de Vie qui a souci premier de petite feuille infime qui se goûte l’or du trait-soleil et se tente de la garder autre que mémoire,… ça aime, parce qu’il n’est pas d’autres réalités. Et là où ça dit ; – « Oui ! » , bon gré mal gré, ça se prend les couleurs caméléon heureux arc-en-ciel, ça se découvre de visage vrai, ça se prend corps de vérité parce que ça se prend Vie.
C’est subitement tout lumineux, c’est tout à coup si facile et évident, comment ne pas s’en être rendu compte avant ?… ça s’est trouvé, ça s’est choisi, ça s’est aimé, là, parce que levain-substance a été pétri, travaillé, a subi les feux-forge préalables de la souffrance et de l’incompréhension, d’éternité, parce que Amour se choisit ses terres-asile sur le fleuve du Temps pour ses coulées subites les moules qui se peuvent recevoir le métal or-chaud vivant fondu, rejetant la cire brûlée des scories désormais inutiles de ses cheminées-évents.

 
   
         
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