Gouttes de Lumière
Traduction de SAVITRI
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De droite et de gauche...
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De mon enfance, j’ai toujours su qu’il y avait un quelque chose qui m’appartenait en propre que je ne rencontrais pas autour de moi dans mon entourage familial ou immédiat, mais bien sûr je ne le pouvais ni nommer ni positionner en quelque terme que ce soit ; quoiqu’il en soit, l’Âshram et tout le reste m’était une totale inconnue en ce milieu familial d’incroyance en lequel j’étais appelé à évoluer. En fait il aura quasiment fallu quelques 35 années de non-vie, de survie le plus souvent, d’Ignorance très assurément, de déceptions multiples, d’erreurs en tous sens, de ratages complets, de fausses voies pour qu’un jour cela se dise : « STOP ! Cette fois-ci, c’est assez, on arrête là avec tout ça, ça ne mène à rien sinon qu’à un suicide déguisé, à une mort assurée par anticipation. »
Après bien des recherches en tous sens et un peu de tous genres qui me soutinrent tant bien que mal dans ce désir latent si caché à trouver une issue, mais cependant, pourvu que ça mène quelque part — vous savez cette petite flamme qui est là en quelque part, si voilée et pourtant si tant présente de son invisibilité même —, j’eus un jour l’opportunité et le privilège d’être reçu (en France) par une dame déjà assez âgée, cette même dame qui se deviendra ‘ma Mère’, Mère qui me guidera et qui m’accompagne toujours fort bien patiemment et indéfectiblement sur ces pas de terre et de ciel. Ce jour-là changea complètement mon existence, et surtout mes décisions et mes choix. Cette personne possédait et possède toujours ces dons que se peuvent assumer et soutenir certains êtres, ceux du ‘Voir’ et de ‘l’Entendre’. Ce fut ce jour de septembre 90 que cette même Mère perçut cette forte présence d’une vie sannyasine qui flottait là, attachée à ce présent (et dont nous ne comprendrons le sens et les effets plus profonds de cette vie dans ce qu’elle se put induire à ces jours que bien plus tard n’ayant pas alors la possibilité ni l’ouverture nécessaires pour pouvoir l’appréhender dans toute sa dimension), et, si je ne m’abuse, que j’entendis parler de Sri Aurobindo et de la Mère pour la première fois de ma vie, qui je me dois l’avouer m’étaient alors de parfaits inconnus. Alors que j’étais dans un état quelque peu second et ému de tant de mouvance intérieure et de présence, elle me dit en ces termes approchants : « Oh, ce doit être important, voici Sri Aurobindo en personne qui est là, ah comme je regrette que vous ne puissiez voir cette couleur ni sentir cette vibration ; bien, voyons ce que nous allons pouvoir faire pour vous ! » De ce moment là, ce fut la bascule totale, un axe était tracé, c’était à moi de le suivre ou de m’en écarter selon les lubies de mon libre arbitre et de mes possibilités du moment. Elle me remit avec autorité au moment de la quitter 2 ou 3 volumes de l’‘Agenda de

 
     
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