déjà, que sous les
masques humains du formalisme de l’habitude et de la superficialité
des sourires empruntés de la convenance et de l’habitude,
se terrait une manifestation d’humanité du genre plutôt
venimeux, et somme toute bien misérable, mais tout de même
aussi, il ne faut pas l’oublier pour autant, fortement implantée
sur le terrain bien concret du Matrimandir et autres postes-clefs d’Auroville.
Mais là encore, bien que tout cela soit connu, révélé,
ce ne fut pas expurgé (et ne l’est toujours pas à
ce jour)… l’abcès était loin d’être
mûr, les voiles de tous poils de Sa Seigneurie le Mental (voir
texte du mardi 13 novembre 01, Samâdhi AM, en page 29)
et de Sa Sainteté l’‘Harmonie la Vertueuse’
en personne se vinrent vite tenter de boucher cette “incise’’
de Sincérité sans doute il est vrai un peu trop dérangeante
dans le corps noir du mensonge, laissant à chacun selon sa conscience
de retourner, si cela se trouvait écho, au cœur même
de sa propre problématique, de creuser de nouveau en soi et de
découvrir ce qui se pouvait bien refuser un coup de soleil suffisamment
puissant et qui par là même favorisait ce désir
noir de NON-Réalisation en nourrissant et donnant force à
l’Ombre par et pour ses propres satisfactions, de quelque ordre
qu’elles soient d’ailleurs. Ce fut en tous cas pour nous,
de par notre visa expirant, notre traduction terminée dans ses
grandes lignes, notre propre mouvement d’écriture s’estompant
et l’impulsion donnée progressivement absorbée se
frayant son chemin, la nécessité de reprendre en quelque
part les chemins de l’exil et de la récurrence occidentale,
porteur à la fois d’un peu plus de leçon de vie
et une fois de plus … de déception, en une part de notre
être : déception de constater et de nous mettre à
l’évidence combien il nous était difficile de maintenir
cette dimension psychique au premier plan de l’existence et vivre
une voie quotidienne plus ensoleillée. Début avril 2002,
nous revînmes donc de ce fait en France.
Notre histoire
personnelle n’a bien sûr aucune importance…
Notre histoire personnelle n’a bien sûr aucune importance,
on peut en sourire, en rire voire s’en moquer ou s’y associer,
elle n’est présentée là que parce ce qu’elle
se peut mettre en évidence de ce qui nous est caché, bien
profondément en le cœur des non-dits et des non-formulés,
sinon on se préfèrerait être à jamais oublié,
quelque part.
D’avril à novembre 2002, ce fut donc retour en France en
une situation transitoire matérielle et géographique qui
nous fit de nouveau rencontrer nos