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Nous fréquentions assez souvent le “reading-room”
du Samâdhi, à l’Ashram de Sri Aurobindo, à
Pondicherry.
Il nous fut proposé par le gestionnaire de ce lieu (peut-être
de par notre assiduité quotidienne à la lecture
?) d’écrire quelque chose sur notre perception ou
vision d’Auroville et de l’Ashram. Cet écrit
se devait, si accord, être publié dans une des revues
de l’Ashram. Ce fut là un prétexte que nous
ne pouvions guère laisser échapper puisqu’il
nous offrait l'opportunité d’aborder et d’établir
un pont d’unification ou de reliance d’avec tant d’aspects
si disséminés ou isolés, voire si disparates
d’une problématique révélatrice d'un
clivage tout autant personnel que collectif.
Finalement, le texte écrit français ne suffisant
apparemment pas ou laissant peut-être soupçonner
quelques ambiguités de sens aux commanditaires, il nous
fut demandé de le rédiger en anglais, ce que nous
fîmes d'ailleurs sans rechigner et très consciencieusement
pour ne pas être pris en flagrant délit d'une quelconque
négligence que nous puissions nous reprocher ultérieurement,
pour finir par... ne plus recevoir aucune nouvelle. Ce ne fut
que lors d’un séjour à Pondicherry en juillet
2004 qu’il nous fut signifié, et cette fois de vive
voix parce que nous en avions fait la démarche mais sans
aucune autre explication plus précise ou détaillée,
que ce texte n’avait pas reçu l’agrément
des responsables d’édition, ce qui en fait ne nous
surprit alors que bien peu, le contraire nous eut même quelque
peu dès lors, singulièrement interrogés.
Il nous paraît intéressant de le présenter
ici parce qu’il touche à certains points bien sensibles
et se peut résume en quelque part cette étrange
et délicate situation relationnelle qui subsiste au sein
même de ce Yoga si intégralement complexe et cependant
sans équivoque.
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