Gouttes de Lumière
Traduction de SAVITRI
retour à page d'accueil de "Sans doute, une histoire de fraternité" & "Very certainly, a story of fraternity"
De droite et de gauche...
page 19
page 19
  Accueil DHANUSHMAT, lettres à une Auroville A propos de... Nous contacter Vos textes Bibliographie  
     
 
 
 
      page précédente page suivante    
 
 

serait-ce là la métaphore d’un exil plus vaste et conséquent qui s’étendrait et se peuplerait la géographie extérieure d’une Auroville ou d’un Âshram si peu véritablement unifiés dans leur propre individualité ? Et qu’est-ce que l’exil — avec ou sans fraternité — se peut bien signifier, sinon la nécessité inconditionnelle d’aller chercher plus profond son Unité cachée ?
Tout cela nous apparaît, pour clore, bien en porte à faux sur la lame inaltérable de la Sincérité ; il y a là substance à “perméer’’ de la Lumière d’une quête intérieure plus poussée et incise, sinon comment se pourrait-on appeler l’autre dans toute la richesse de sa différence, « mon frère, ma sœur ! » … et l’embrasser sur son cœur en la légèreté d’un sourire divin de reconnaissance ?

17 mars 2003, Samâdhi, Âshram, Pondicherry.

18 mars 03, reading-room,
Ce qui sépare, ce n’est pas le simple fait de la différence, c’est le sentiment de l’impossibilité d’une union vraie.

19 mars 03, reading-room,
Peut-être la liberté et l’égalité la liberté et l’autorité, la liberté et l’efficacité organisées ne peuvent-elles pas se concilier d’une façon tout à fait satisfaisante tant que l’homme individuel et collectif vit dans l’égoïsme, tant qu’il est incapable d’opérer une profonde transformation spirituelle et psychologique et de dépasser la simple association collective pour s’élever jusqu’au troisième idéal, que pare une vague intuition les penseurs révolutionnaires de France ont ajouté à leur mot d’ordre de liberté et d’égalité — le plus grand des trois, bien qu’il ne soit encore qu’un mot vide de sens sur les lèvres des hommes —, l’idéal de fraternité, ou, traduit d’une façon moins sentimentale et plus vraie : l’idéal de l’unité intérieure*. Cet idéal, aucun mécanisme social, politique ni religieux ne l’a jamais créé et ne peut le créer ; il doit prendre naissance dans l’âme et jaillir du dedans, des profondeurs cachées et divines.
Sri Aurobindo, « l’Idéal de l’Unité Humaine ».
*C’est nous ici qui soulignons.

 
     
page précédente page suivante  
   
Accueil-0-1-2-3-4-5-6-7-8-9-10-11-12-13-14-15-16-17-18-19-20-21-22-23-24-25-26-27-28-29-30-31-32-33-34-35
©Dhanushmat. Tous droits réservés. Reproduction partielle ou entière non autorisée sans accord de l'auteur.