sommes en cours de processus et
cette différence se doit de pouvoir envisager d’être
résorbée en l’aspect plus large et plus enveloppant
d’une Fraternité qui ne soit plus un mot mais une Réalité
essentielle. Alors peut-être que, de par ce que notre être
est singulièrement attaché à l’exil de par
sa nature et son chemin fort personnels, nous portons-nous ce souci
de sincérité par delà même nos pensées,
que nous essayons de répondre à ces questions d’avec
des outils qui ne sont pas les plus appropriés ni les plus fiables
encore de trop d’approximations, je veux parler ici de l’emploi
des mots, il n’en demeure pas moins qu’il nous faut bien
y trouver cependant une réponse devant la proximité de
ce départ imminent qui se réclame synthèse.
Mon frère,
ma sœur,…
Nous devons nous mettre à l’évidence puisqu’elle
apparaît maintenant tout précisément, que la réponse
s’origine en un fait antérieur sur lequel notre nature
s’est fort naturellement greffée, et qui ne se pourra trouver
de repos et d’asile véritable que lorsque nous trouverons
une solution à ces positions personnelle-individuelle et collective
puisqu’il s’agit ici d’unité et de fraternité.
Notre distanciation, notre réserve se viennent principalement
de ce que Satprem et Sujata levèrent et, en retour, eurent à
subir et à vivre de cette mise en exergue, dans un climat d’une
violence telle que difficilement imaginable et acceptable pour se pouvoir
l’aborder comme un simple incident anecdotique et mineur dans
la vie du Yoga ; violence accompagnée de plus de ce silence de
Plomb et de Pouvoir, qui recouvrit le Pourquoi véritable du départ
de Mère. (Il va de soi que ce ne sont pas les personnes nommées
ici précédemment qui importent en soi, mais ce qu’elles
suscitèrent et révélèrent alors de par leur
position d’intégrité dans l’esprit de ce Yoga.)
Cet espace de temps inconnu qui précéda Ce départ
de Mère et les raisons mêmes de son départ nous
sont apparus, de par ce qui en a été formulé, comme
le point fondamental de la Négation même révélée
et incarnée, la traduction littérale d’une ouverture
insuffisamment large qui se puisse appréhender ce Yoga dans son
intégrale Entièreté d’avec toute la souffrance
résultante sous-jacente qui peut en résulter. Il se pourrait
bien que ce soit là que s’origine toute dimension d’exil
même, par ricochet ou dérivé, de par cette scission,
ce clivage, implantés en la racine même de la nature de
l’être. Ici la Négation s’inscrivit dans un
Fait, le Fait fut enrobé dans le silence, et le silence nous
oblige pour envisager soi-même ‘passer’, à
creuser impérativement plus profond les ombres de la négativité
de notre être. Pourtant encore tout récemment, certain
auteur — dans un livre sur la