enfers bien connus
et notre impuissance à maintenir cette dimension psychique au
premier plan. Des changements s’étaient produits durant
notre séjour en Inde, qui, s’ils se peuvent paraître
anodins dans leur manifestation, semblent tout au moins avoir révélé
de façon caractéristique la position occidentale dans
son besoin de posséder et d’avoir. Ce passage à
la nouvelle monnaie (franc à l’euro) semble avoir cristallisé
les peurs déjà bien établies de l’ego et
durcir le climat ambiant, au détriment bien sûr d’une
ouverture sur des plans plus intérieurs.
Nous utilisâmes principalement ce temps de transit pour mettre
au propre ces écrits nés au Samâdhi et d’y
chercher un éventuel éditeur qui se voudrait bien prendre
le risque d’éditer un ouvrage aussi spécifique.
Le temps de trois années de disponibilité que nous nous
étions fixés allait arriver à son terme (en septembre
2003), nous avions encore quelques temps pour revenir de nouveau en
Inde avec un nouveau visa(touristique, bien entendu !), ce qui nous
reconduisit de nouveau en novembre 2002 pour reprendre souffle à
Pondicherry, ce lieu d’asile transitoire du Samâdhi où
notre être se pouvait trouver là en partie ce qui lui était
nécessaire à sa survie. |
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