vu juste alors quand nous prîmes connaissance
de comment certains organismes usaient et useront de ce pouvoir et s’en
serviront pour rejeter ce qui ne se veut pas se plier à leur
bien peu bienveillante Ignorance et de l’importance que se peuvent
avoir de tels actes dans la mémoire du Yoga.
Très rapidement nous ressentîmes très fortement
le côté négatif de ce que nous avions déjà
bien avant ressenti lors de nos dernières venues, à savoir
une vulgarité, une prétention (ah, les héritages
!), un manque de regard à l’autre, une prise de pouvoir
à des postes-clefs de cette cité qui nous suffoqua suffisamment
pour nous mettre à l’évidence que ce n’était
pas l’Auroville de notre aspiration intérieure, que cela
était la bien triste image édulcorée d’une
Réalité qui se pourrait tant être autre et belle
et pure d’intention véritable, si… . Mais là
encore, nous ne devions nous mettre que progressivement à l’évidence
de cet état de fait d’avec tout ce que cela se peut comporter
de positionnement à prendre. Stratégie s’imposa.
Pour pallier transitoirement ce vide, la solution nous fut alors l’offrande
de faire rencontre d’un autre être présent à
ce même moment à Auroville, être-amie que nous avions
déjà rencontrée auparavant en France lors de l’un
des séminaires de l’Institut Des Recherches Évolutives*
(*créé par Satprem) dans le Massif-Central en France,
être de rencontre d’une bienheureuse coïncidence qui
lui aussi souffrait ‘comme par hasard’ de ce même
vide, de cette absence essentielle qui se fait que la vie se pourrait
être vivante tout simplement, et non pas un simple fonctionnarisme
mécanique de plus — même pseudo-spirituel —,
souffrance d’une même impossibilité, comme si toute
sincérité malicieuse et espiègle de vie sans équivoque
était absorbée, étouffée et annihilée
par une négation de ne pas être. Nous prîmes donc
ensemble la décision de nous accorder un temps de souffle plus
intérieur et peut-être tout de même plus profondément
humain en se proposant de traduire quelques pages de Savitri, pour ‘voir’
!… C’était sans compter sur le pouvoir de cette Écriture,
nous fûmes littéralement absorbés et nous passâmes
bientôt la majeure partie de nos temps libres en dehors des heures
de ‘duty’* à traduire cette Merveille (*Nous travaillions
alors au ponçage du marbre au Matrimandir). Il existe bien sûr
une traduction en français de Savitri de R.Thépot, traduction
que nous n’avons jamais lue et que nous n’avons jamais été
curieusement tentés de regarder ; la seule que nous ayons lue
fut cette de Satprem ( jusqu’à lors seuls les livres 1
à 7 sont parus*), mais le fait essentiel n’était
pas pour nous de lire, mais d’entrer par ce moyen qu’est
la traduction dans la chair même de la Substance des mots, de
dé-couvrir que chaque Mot étant cellule vivante et vibrante
de Sa présence. La