déjà lassé, et se plie
à vos exigences de votre verdict de vos êtres pervertis
en attendant l’espoir de devenir après … ? de devenir
quoi, il est déjà trop tard, le poison a déjà
touché le cœur ! Il y a urgence, vous dis-je encore une
fois, il y a manque prodigieux, il n’y a pas ici de feu sacré
qui soit porteur d’un désir de partage fraternel vrai,
il n’y a que fausseté et misérable petite vie commune,
mais si commune. Comment se peut-on rire d’une souffrance exprimée
d’un cœur sincère ?… comment cela se peut-il
être en un lieu qui se prétend l’héritier
d’une Conscience en marche ? Pourquoi ici en ce lieu riez-vous
toujours des êtres qui sont habités de la Grâce et
du désir d’être et se tentent de l’incarner
? Le monde n’est-il pas suffisant pour cela ? Comment se peut-on
se contenter de si peu ?
Je n’arrive pas encore à avoir de compassion pour vous,
je suis encore de votre nature, un frère de misère de
plus, sur une Terre de Lumière pourtant. »
Nous sommes des êtres de création
et nous participons de la Création,
Comment pouvons-nous être si peu attentifs et si peu reconnaissants
de la différence d’avec l’autre ?
Quel regard portons-nous donc sur nous-mêmes ?
L’âme réclame son dû légitime, elle
est âme, ni plus, ni moins.
(1) COSMOPOLITAN (France) : revue mensuelle ayant
fait paraître un article sur Auroville en le début de l’année
de l’année 2001 et ayant pointé le doigt sur la
responsabilité et l’intuition ( ?) de l’‘Entry-Group’
qui gère l’accès à Auroville.