voix de Vie, le nouveau Mantra.
(*Notification : à ce jour juillet 03, 3 nouveaux volumes sont
parus ce qui porte la traduction de Savitri par Satprem de 1 à
10 )
Très vite cependant nous dûmes nous mettre à l’évidence
que notre regard ou pensée sur le Yoga différait par trop
de ce qui était véhiculé le plus couramment en
ce lieu (du moins au vu des autorités régnantes d’alors)
et nous dûmes de ce fait nous positionner avec clarté vis
à vis de l’institution toute puissante, à nommer
l’Entry-Group, ce représentant-filtreur d’Auroville
à cette époque. Nous demandâmes devant de si peu
de Rencontre effective à ne plus rechercher en l’immédiat
à ‘tenter’ de devenir aurovilien, mais de pouvoir
cependant rester en ce lieu (merveilleux sous bien d’autres aspects,
il est vrai !) comme “vulgairus guestus’’ pour y finir
cette traduction entamée qui s’était vue le jour
ici, considérant ce travail à lui-seul comme l’objet
même de notre Yoga. Ce fut un de ces moments cruciaux et étrangement
parlants de réalité, ces lieux de rencontre où
le mensonge, la mauvaise foi et l’Ignorance ont atteint ce nous
semble des profondeurs de réalisme si peu croyables que cela
s’en vient de l’indécence de les énumérer
même, en tous cas inacceptables en ce qui nous concernait, mais
pourtant bien réels. Cependant, pour clore ce chapitre, comme
il nous le fut malicieusement et quelque peu spécieusement glissé
un jour dans le creux de l’oreille par un ‘ami’ aurovilien
: « Mère n’a jamais dit qu’Auroville était
la place pour y pratiquer le Yoga », alors,‘si Mère
n’a pas dit’, que nous pouvons-nous bien avoir à
rajouter ? (Texte du lundi 29 octobre 01, Samâdhi
AM, lettre à une Auroville, en pages 27 à 28) Ce
fut donc après huit mois passés à Auroville la
nécessité de retourner de nouveau en France et d’y
transiter le temps des formalités consulaires en vigueur avant
que de ne pouvoir revenir sur un lieu proche et susceptible de nous
recevoir et d’être porteur en vibration que nous avions
choisi, à savoir Pondicherry en proximité du Samâdhi.
Ce retour en France se vit pourtant la cessation de notre collaboration
à traduction et ce n’est que seul cette fois-ci, que nous
revînmes sur Pondicherry où nous nous installâmes
à quelque faible distance du Samâdhi.
Ô mon
dieu, que ne ferions-nous pas pour Te retrouver en le secret de notre
cœur, de notre âme, de notre être !
Ce furent aussi les moments où cette plongée en le Yoga
commença à nous bousculer très en profondeur sur
des plans que nous croyions apaisés et maîtrisés,