Gouttes de Lumière
Traduction de SAVITRI
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vibration indienne si spécifique de ce Yoga est un lieu merveilleux et se peut être comme ce fut le cas pour notre expérience un asile, un havre de paix, un lieu propice à la méditation et à l’introspection. Nous avons pu en effet méditer fort largement sur notre propre situation et sur celles des êtres que nous étions amenés à croiser et parfois à prendre contact plus formel, qu’ils soient de l’Âshram ou approchants. L’Âshram, ce n’est pas Auroville, c’est bien autre chose, c’est une bien autre vibration et forme de vie. Le Samâdhi nous a fait l’effet d’une ruche d’avec la beauté que ce geste de création se peut apporter avec lui de douceur et de sécurité dans ses rythmes de régularité. Pourtant la Reine n’est plus là, sinon il se peut en le secret sacré des êtres qui y viennent chercher un contact ou une présence. Le rite dévotionnel et le vivre de la Bhakti sont des acte et engagement nous apparaissant si essentiellement sacrés et conséquents dans l’esprit de ce Yoga que nous n’avons pas toujours très bien saisi la justesse de cette approche parfois si rituellement formalisée telle qu’elle se trouva et se trouve être quelquefois manifestée et vécue au Samâdhi, approche parfois même fort conventionnelle (mais il est vrai, pourquoi pas ?), et ce notamment, dans cet engouement grandissant du ‘tourisme spirituel’ et de ces déferlements de ces foules*(2), comme par exemple lors du dernier Darshan (21 février 03, auquel nous participâmes), qui, dans leurs proportions, apparaissent de plus en plus conséquentes à venir se prosterner au Samâdhi ; on se peut être amené à se poser tout de même la question devant l’engagement si rigoureux et intégral que réclame un tel Yoga à l’échelon individuel : « cette forme de Bhakti ne serait-elle pas les prémisses d’une nappe de Bhakti religieuse qui n’aurait pas ou plus grand chose à voir avec l’aspect si “incis’’, exigeant et original de l’Oeuvre de Sri Aurobindo et Mère ? » Il se pourrait bien y avoir là le germe d’une acceptation tacite de détournement et de dérive, au profit de qui et de quoi ?… La question, nous semble-t’il, reste ouverte. Pourtant, on se voudrait tellement que chaque génuflexion, chaque offrande de Sa propre présence en le présent de l’Instant soit le geste nécessaire essentiel de sacrifice à l’Oeuvre, ce même Oeuvre qui se prit les corps de Sri Aurobindo et de la Mère et de tous ceux qui aspirent à cette Vérité si tant profonde et divinement nécessaire de Devenir et d’être enfin.
Comme en tout lieu, même — et surtout — le plus axé sur la quête divine, nous y avons rencontré ce qu’on découvre en général en toute humanité — et Dieu sait combien Il se peut avoir d’imagination et d’humour — à savoir ‘du bon comme du moins bon’, parfois chez certains êtres une certaine forme de beauté, de présence, une simplicité voire une gentillesse naturelle ou en tout cas

 
     
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