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"DHANUSHMAT, lettres à une Auroville", version livre
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Dimanche 25 novembre 01, Samâdhi AM Lettre à une Auroville

Je puis avoir de la compassion pour l’Ignorance ou pour quiconque témoigne de cet état.
Je ne puis pourtant pas en éprouver pour la bêtise et la mauvaise volonté ou mauvaise foi de ceux qui témoignent de cet état.
S’il est un monde qui se peut témoigner de ces deux états, il n’en demeure pas moins que les lieux qui ont prétention d’établissement spirituel ne se peuvent être acceptés en cette dimension de bêtise et d’esprit borné.
Tolérer ce fait est accepter subséquemment cette dimension et se la faire sienne et ce quelque soient les plus beaux discours du monde, qui sont eux-mêmes porteurs de tant d’approximations si douteuses qu’il ne se peut être crédible ou digne de foi en aucune façon.
Si un tel lieu ne se peut être effectivement le porteur et le garant d’autre chose qu’une médiocrité, il ne se peut appeler que la médiocrité et engendrer la souffrance pour les âmes en quête véritable d’unification et d’harmonie intérieure.
Lorsqu’un corps est malade, s’il n’a pas la conscience suffisamment développé pour se soigner de lui-même, les médecines se peuvent être la méthode adéquate pour le guérir, et chose miraculeuse mais réelle, ce monde qui se devrait être un exemple vivant de Vérité manifestée, rejète les éléments qui se pourraient apporter en partie le soin, alors qu’il ne se peut guérir de lui-même. Il y a là un paradoxe vivant d’une gravité non sans conséquence pour le devenir spirituel d’un tel lieu !
Il n’y a nulle excuse à chercher ou à mettre en avant pour se disculper du fait qui EST.
Il m’est venu à l’esprit plus d’une fois qu’il faudrait à ces mondes du spirituel volé et frelaté qu’il leur soit fait l’offrande d’un grand miroir de Conscience qui puisse leur permettre de se voir tels qu’ils sont véritablement, tant ils ne peuvent se voir et se reconnaître de la dimension de leur médiocrité. Ce miroir existe en germe en la résistance intérieure d’êtres en lutte véritable et il se peut en devenir lorsque le monde ne se pourra plus supporter une telle décadence si proche de la sienne ; car deux médiocrités qui se veulent différentes et sont cependant identiques ne se peuvent cohabiter, ou alors elles se fondent, ce que ne peut faire ou accepter celle qui a prétention d’être autre.
Les temps approchent d’une Révélation, cela ne se peut être autrement, ou alors la Conscience divine est une invention farfelue, ce qui n’est pas.
Il est des temps de l’incubation, il est des temps de la révélation, il est des temps de la guérison. Il ne peut être déroger à cette loi de la progression évolutive, il n’est que de prier pour que cela se prenne effectivement Corps.

 
   
         
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