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"DHANUSHMAT, lettres à une Auroville", version livre
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Mercredi 14 novembre 01, Samâdhi AM

Nu du Nécessaire et du Dévoilé
Le monde se révèle à la vérité de sa Simplicité
Le superflu est encor le sibyllin langage surfait usité
Prétentions et peurs d’êtres insatisfaits.
Il est des nudités qui sont encore voiles de nos craintes d’êtres habillées du lourd manteau prodigieux du dévoilé.

...

 

– « Invente le monde ! »
– « Que n’y suis-je pour quelque chose, ne s’invente- t’il pas déjà tout seul ? »
– « Si fait, invente-le en le regard singulier de ta nature ! »
– « Ne suis-je donc pas moi-même inventé ? »
– « Fi donc, invente-le infini en le miroir-argent simultané de la Conscience-or réfléchie de ta propre création, c’est ainsi que tu l’inventeras en étant infiniment inventé. »

...

Mercredi 14 novembre 01, Samâdhi PM Lettre à une Auroville
Il est à devenir …
Il est un Chemin déjà taillé en la forêt vierge de la Nuit, le ‘TOUT-VIVANT’ et MA l’ont tracé. Il est des traces-mémoires de ces pas en leurs écrits et faits, ce sont les leurs, elles leur appartiennent, ce sont les puissances de Vie et du Labeur établies en formules magiques, ces paroles sacrées qui ont foré l’Obscur. Pourtant il est pour chacun à devenir, il est à rencontrer en chaque partie de son être l’ombre à tailler, le voile à ôter, la mort à vaincre. Il n’est pas de formules magiques ‘ready-made’ qui se puissent résoudre le fait à transformer, il n’est pas d’abracadabra qui se puisse nous révéler à ce ‘nous-mêmes’ autre que celui que l’on nous révèle à l’exacte mesure et forme du besoin mutant du moment. Comment se peut-on toujours se réfugier derrière les écrans de vérités que nous n’avons pas expérimentées en conscience en les points les plus intimes de nos êtres ? nous sommes un édifice prodigieux de Terre et de Ciel, nous avons en notre chacun-singulier à forer l’obscurité noire de chaque cellule, du subtil au dense, et nous sommes l’alchimie vivante d’un Réel qui se cherche en dépit de nos refus récurrents d’Ignorance tenace. Comment se peut-on espérer traverser ce basalte d’opacité si nous nous en

 
   
         
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