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"DHANUSHMAT, lettres à une Auroville", version livre
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Samedi 8 décembre 01, Samâdhi AM

Après le bas, le haut, après le haut, le bas !
Loi inéluctable, nous semble-t’il, de ces humeurs aller-retour vagabondes de l’Essai… IL Se cherche un chemin, un passage ?… Se remue Ciel et Terre pour Se trouver lieu d’aisance et de reconnaissance ?
Il nous plaît à penser qu’Il se pourrait Se trouver des moyens plus certains, prompts et moins souffrants. Sans doute cela ne se peut-il pas encore, nous le supputons quelque peu Connaissant pour S’agir de la sorte, de parfois tant d’Inconséquence et d’Ignorance apparentes. Il nous est donné de constater que les moyens employés se peuvent nous paraître parfois quelque peu manquer de souplesse et de délicatesse, c’est à grands coups de machette qu’Il se taille passage forêt vierge si “tropicalement’’ envahissante. Il n’est un chemin déjà fait que, de retour forcé, il ne soit déjà presque oublié ; faune et flore de nos désirs Nature de leur mirifique croissance sauvage, l’ont déjà presque effacé. Il ne se peut être laissé en friche des temps de l’Incertain, il est vigilance et urgence d’effectuer fréquence allers-retours des pas fourrés-enchevêtrés de notre reconnaissance, il est vigilance de porter regard-mauvaise herbe et nettoyer dalles du Temps, il est vigilance de rendre chemin-escalier du Temple-pyramide ouvert et dégagé.
Il est de se connaître lois de croissance des plantes-variétés, de forer de taille vive et claire-ensoleillée la voie fluide de Connaissance, cette flamme auto-nettoyante de notre Vérité, il est de reconnaître en l’assourdissant cri grouillant incessant de souffrance le perpétuel et récurrent désir singulier de nos peines et monstres qui se réclament fissure de ciel clair-“ensoleil’’ du regard encore forcé et obligé d’opacité.
Il est de reconnaître les voix sombres d’un Seigneur enténébré d’Enfer vert, il est encore nécessité de les porter en le corps de notre Réalité, désirs hurlants de souffrances d’esclavage et d’emprisonnement d’une éternité muette et sourde. Nous les portons, avons fait choix et responsabilité de les mener au jour du monde, d’en accoucher comme d’enfants innocents de la Douleur amenés à se voir la lumière d’une nouvelle réalité dorée.
Nos chemins sont encore embroussaillés, il est d’urgence de les clarifier.

 
   
         
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