Retour en page d'accueil de "DHANUSHMAT, lettres à une Auroville" version livre
"DHANUSHMAT, lettres à une Auroville", version livre
page 123
page 123
  Accueil Autres parutions A propos de... Nous contacter Vos textes Bibliographie  
       
 
 
 
 
page précédente page suivante
   
 
 

Dimanche 2 décembre 01, Samâdhi PM

‘Je suis celui qui n’a qu’une seule flèche.’

– « Je goûte de la main le lisse liquide de la pierre du torrent, mon âme s’ouvre à la fragrance subtile de la fleur, je me moule en imagination en la courbe-ondule du serpent python, je me mesure à la géométrie secrète du Temple, je pressens le vibrant tendu de la corde de mon arc harmonique, le monde est plein-sphérique de Vie et du Sens. Ce monde de manifestation est langage occulte d’une Conscience absolue et totale qui s’écrit en le corps singulier et pluriel des choses. Ce sont portes-millier qui se peuvent être passées en la vertu des affinités de mouvances et empathies secrètes des désirs changeants de la vie. Mon œil se peut se gorger et frissonner de l’œil-or fondu du regard-aigle, de même que mon âme planer azur en les nuages nimbés or des traits-soleil, et pourtant ma main fouiller en imagination en le filon “orpaillé’’ d’une terre meuble, et mon cœur se vivre nostalgie de l’humide d’une eau d’un reflet doré de jadis. Il est ces mondes du Vivant qui se peuvent nous révéler le Chiffre occulte des choses du monde, il est de fait ordre de vigilance et d’attention de s’ouvrir à ces écritures cryptiques qui parlent et annoncent la Toute-Vie présente en tout et en tous les aspects de la Présence. Le langage du monde, de la voix de sa main pleine ronde-onciale de l’apparence à ses courbes volutes-spirales les plus fouillées et profondes de l’essentiel est là pour immerger l’être tout entier en le regard-miroir mille-facettes d’une permanence de ce Tout-Vivant qui s’essaye en l’“impermanence’’ de son infinitude.
Chaque jour, chaque seconde, j’essaie tout comme Lui de m’ouvrir aux parlers secrets que l’habitude fardée de mon regard voile de l’ombre de sa paresse, je laisse plonger mon âme en le symbole caché des yeux du visible et m’apprends à goûter ce que me révèlent subtile et invisible harmonie tonale des couleurs, fragrance colorée des sons et rencontre de musique des sphères de la loi des Nombres et de l’Architecture de ce monde.
Il n’est rien qui ne se puisse être autre que magie, il n’est rien qui ne se puisse être encore connu du toujours, ce grand livre du monde s’écrit des pages du Temps et de l’Espace de Sa tentative et je m’écris d’avec Lui de mes lettres de la maîtrise de ma propre découverte. Il se cherche, s’élabore en son langage tout plein-sphérique, totalité en “émouvance’’, engageant le Sens secret du Tout présent en l’Instant du plus infime espace concevable. De cette lecture de l’apparence à Sa présence, il m’est fait don de m’accorder à la propre mesure de mon être et de plonger en confiance en le Chiffre de Sa connaissance,

 
   
         
page précédente page suivante
 

Accueil - croquis : I-II-III-IV-V-VI-VII-VIII-IX-X-XI-XII-XIII-XIV-XV-XVI-XVII-XVIII-XIX-XX-XXI-XXII-XXIII-XXIV-XXV

Pages : 1-2-3-4-5-6-7-8-9-10-11-12-13-14-15-16-17-18-19-20-21-22-23-24-25-26-27-28-29-30-31-32-33-34-35-36-37-38-39-40-41-42-43-44-

45-46-47-48-49-50-51-52-53-54-55-56-57-58-59-60-61-62-63-64-65-66-67-68-69-70-71-72-73-74-75-76-77-78-79-80-81-82-83-84-85-86-87-

88-89-90-91-92-93-94-95-96-97-98-99-100-101-102-103-104-105-106-107-108-109-110-111-112-113-114-115-116-117-118-119-120-121-

-122-123-124-125-126-127-128-129-130-131-132-133-134-135-136-137-138-139-140-141-142-143-144-145-146-147-148-149-150-151-152-

153-154-155-156-157-158-159-160-161-162-163-164-165-166-167-168-169-170-171-172-173-174-175-176-177-178-179-180-181-182-183-

84-185-186-187-188-189-190-191-192-193-194-195-196-197-198-199-200-201-202-203-204-205-206.

 
©Dhanushmat. Tous droits réservés. Reproduction partielle ou entière non autorisée sans accord de l'auteur.