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"DHANUSHMAT, lettres à une Auroville", version livre
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Mercredi 28 novembre 01, Samâdhi AM (suite)

Prendre le temps de s’assurer du bon état et du soin des rouages les plus infimes soient-ils est s’assurer un déroulement harmonieux et bien huilé d’une mécanique qui est porteuse du sens des rouages divins.
Tout développement trop rapide sur une base non stabilisée et harmonieuse est voué à une réalisation incomplète. Aller à l’encontre de cette loi enchâsse en le sanctuaire l’Ego au lieu de le dissoudre et de le rejeter. Cette acceptation en toute chose est la base du Yoga, sans elle, il ne peut rien être mené à terme de conséquent et de véritable.
Nous ne pouvons pas fonder le Yoga sur des imaginations, mais sur des réalités. L’imagination est un des pouvoirs du mental, il développe et force ce dont le plus souvent on manque et se voudrait avoir ou posséder. C’est un pont spécieux de la pensée, s’y cramponner et s’y associer son être comme une vérité à laquelle on se préfère croire est là un immense danger que l’on se risque de prendre en lui prêtant une attention trop soutenue.
La Réalité est là, elle n’est pas dans nos imaginations de ce que l’on voudrait qu’elle soit, il n’est que de l’accepter dans sa crudité il se peut, sa forme apparemment si contraire ou opposée à ce que l’on voudrait qu’elle soit, pourtant elle est là et bien là où elle se doit d’être et est. À cela, tout un chacun se doit de l’accepter ou la refuser et en assumer la responsabilité.

...

 

Une petite chanson qui se trotte, trotte chemins et rues vides,
Une petite chanson marche en nudité sa solitude.
Qui se voudrait d’une telle “communité’’,
Qui se voudrait être aimé d’une telle vanité ?

Une petite chanson qui se trotte, trotte chemins et rues vides,
Elle se voudrait bien être remarquée et prise.
Qui se voudrait d’une telle simplicité,
Qui se voudrait aimer une telle banalité ?

Une petite chanson qui se trotte, trotte chemins et rues vides,
Ne rencontre qu’opéras et symphonies qui se font cour esprits humains mondains.
Qui se voudrait d’une telle mendicité,
Qui se voudrait y voir la Réalité ?

...

 

Chaque colonne est un lieu patient de forces.

 
   
         
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