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Vendredi 9 novembre 01, Samâdhi AM (suite)

que de se goûter cette geste de mouvances d’une quête qui nous échappe de l’encore et qui pourtant se cherche un chemin en nos êtres sibyllins.

...

 

On en arrive à ne même plus s’étonner de l’immense de l’architecture d’une feuille d’arbre, on en arrive à ne même plus s’émerveiller de la beauté d’une fleur, on en arrive à ne même plus se trouver goût humble de vie en notre être. Comment se peut-il être, devant l’immensité de la création qui nous est révélée et d’y participer ? Quel est cet étanche qui nous coupe de ce Réel qui ne demande qu’à être, ce vibrant de chaque cellule de l’univers qui s’émeut encore pourtant de l’oubli de sa misère, sommes-nous donc voués à ce silence mort de la récurrence obscure de notre non-entendement ?
Il est un rayon de soleil qui se cherche en le labyrinthe de notre ombre, il n’est que d’en être le guide secret en le feu témoin de notre âme, il n’est que de nous oublier, il se peut prétention d’être et de s’ouvrir à cet Inconnu si connu de son éternel Présent filigrane. C’est là, c’est tout à côté, c’est juste derrière la porte de notre encore volonté, cela n’attend que nous ne voulions plus rien, que nous n’attendions … plus rien, que nous nous soumettions enfin à ce simple si ‘trop simple’ de nos certitudes si tant “bêtonnantes’’ et assassinantes de Sa Vérité.
C’est une petite fleur à l’image de notre âme, comment se peut-il que nous ne soyons pas étonnés de l’architecture immense d’une feuille d’arbre et que nous ne soyons pas étonnés de la beauté de la fleur de notre âme ?

...

 

Faut-il que nous soyons épais et entretenions quotidiennement du compost de notre ignorance cette épaisseur pour que nous soyons si aveugles et insensibles vraiment !

...

Vendredi 9 novembre 01, Samâdhi PM

J’ai vu des traces d’or sur les pas du chemin…

Comment se peut-on gaspiller ce temps de vie qui est déjà si court et si précieux à lui-même pour son propre mouvement, pour sa propre stabilité ?…
Je ne savais pas qu’il se pouvait y avoir de l’or sur les chemins. Un hasard Tout-Vivant, un caprice de la Circonstance, une pierre d’achoppement

 
   
         
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