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"DHANUSHMAT, lettres à une Auroville", version livre
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Vendredi 2 novembre 01, Samâdhi AM (suite)

nos refus et de nos acceptations, et notre amour n’est que le reflet triste de nos résistances révélées.
Nous envoyons en émissaires nos soldats de Nature, Physique, Vital et Mental cuirassés montent aux avant-postes de combat du front pour tenter de pallier autant que se peut à une invasion trop conséquemment consciemment divine mettant l’être en danger d’exister.
Ce duel durera tant que nous ne ferons pas soumission à l’ordre impératif de la Transparence, tant que nous serons menés de nos désirs et attachements de notre volonté tyrannique des soldats sus-nommés, ces liens, ces voiles de l’Opaque et de l’Imperméable, tant qu’il nous sera donné de reconnaître et de refuser ce RÉEL qui est là toujours présent en filigrane du voile, que nous ne voulons pas voir et accepter comme un Possible inhérent à notre devenir et préférons le mettre à distance de peur de prendre le risque d’être aujourd’hui même, cette crainte que de naître à ce jour, si véritablement vivants et nouveaux que cela se pourrait être une offuscation à la Création de POUVOIR enfin se reconnaître en sa créature.
Fils et Fille de Terre et de Ciel, nous sommes déjà ce VIVANT en la Pensée d’un démiurge Tout-Créateur qui nous élabore précautionneusement en nos petitesses encore si soucieuses de bien penser et paraître. Un jour, la Matière libérée des pouvoirs de ses prédateurs prétentieux sera le répons d’une Conscience vivante et vécue, le HIÉROGLYPHE enfin affirmé, le trait d’union dessiné de la Terre et du Ciel, l’Homme incarné.

Tant que nos Mental et Vital n’auront pas fait deuil de leurs pouvoirs et donc… soumission.

Lettre à une Auroville
Il y a urgence, ne rions pas, il y a urgence. Chaque seconde qui passe et qui n’est pas bénie de la Vérité d’engagement est une insulte au Divin, une insulte à nous-mêmes.
Pourquoi se moquer de celui qui sait le temps de la réalisation compté, ce ne peut être que de l’Ignorance qui sous-tend ce rire. Comment puis-je juger de la manifestation du Divin en l’autre, comment puis-je me rebeller de cette indignité humaine ?

 
   
         
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