Samedi 27 octobre 01, Samâdhi (suite)

qui se peut tuer les soleils. Un jour que je rêvais, un dieu se pencha et de son regard toucha le fer encore rougi du feu, celui-ci s’embrasa jusqu’en une flamme-lumière que nul œil de cette terre ne se pourrait regarder sans y perdre aussitôt la vue. L’onde se transmit par travers les univers et emplit le vide d’une crainte à jamais latente, même les dieux me guettent aux détours des sentiers de mes pas. J’erre sur les chemins des bois, je connais les ruses des habitants de ces lieux, j’ai appris de l’homme toutes les ruses de l’animal et je rencontre en les bêtes le caractère travesti des hommes. Même en le plus terrible d’entre tous, celui que je me dois de rencontrer et de vaincre, je pressens les raisons de sa venue même si le sens secret m’en est pourtant caché — , le Destin est un grand Seigneur, il a ses lois et ses règles, le Karma est le témoin de mes actes d’aujourd’hui, j’attends ! »
Ainsi parla DHANUSHMAT.

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Dimanche 28 octobre 01, Samâdhi PM

Seigneur, je Vous demande d’être ce que Vous voulez que je sois en Vérité.
Il ne m’est en fait pas d’autres désirs ou si cela était et est, l’être le plus pur intérieur réclame cette Réalité simple et nue, sans équivoque.

Le chemin est simple et ascendant et droit — il EST. L’once d’un détour est déjà l’indice d’une altération dans le geste de l’âme ; un regard à côté, une pensée folâtre, sont le signe d’une déviation à la mesure de l’émission.
Il ne faut pas se le cacher, il y a de nombreuses pierres sur le chemin, de toutes les formes, de toutes les tailles, de toutes les couleurs et de toutes les matières et aspects.
Il est bon comme Science et Savoir de les reconnaître et de les étiqueter de leurs vrais noms, cela est Connaissance véritable. Il est toujours possible de sauter par dessus et de les omettre en leur réalité d’être et d’action, cela n’est que partie remise. La joie ne peut venir que de la Rencontre ; la vérité s’établit dans le fait vécu jusqu’au fond de ce que l’expérience se peut apporter de transformation vraie.
Vous ne devez pas vous demander quel chemin prendre, il est pris pour vous que vous le vouliez ou non. La décision ne vous en incombe pas, vous devez apporter votre attention et participation à discerner et saisir en conscience cet instant magique de confusion qui vous est offert et de grandir avec, tout en en tirant tout l’enseignement qui y est placé et caché. La vie est un jeu de