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Mardi 1 janvier 2002, Samâdhi PM

Une bulle d’un corps de vie, quelque part sur l’océan d’un sans-chemin, une de ces bulles myriades qui se traversent l’océan du Temps en quête d’un ancrage d’on ne sait quelle terre de soutien. Nous plongeons le corps d’éternité de pas “encertains’’ de notre rencontre. Aux croix du sens singulier commun de nos natures, nous dressons feux-bivouac de reconnaissances de nos parcours nomades et palabrons des dernières nouvelles de la marche de Dieu en le monde. Il est question d’étoiles Grande Ourse et de constellations, il est rapports phases-lune et courses-soleil. En ces rares rencontres des déserts vastes de l’exil, nous sommes tout ouïe, guettant l’information subtile que nous cherchons de tout temps. Sous les regards grands yeux tournoyants des galaxies, nous nous figeons de temps, corps éphémères en mouvance questionnant de Sens. Géographies incertaines “enscellées’’ de cachet du Temps et de Matière, nous traçons mémoires cosmiques en les limites instables d’un corps. Résumés d’expression d’un langage de l’Infini, nous errons croix du Sud en regard magnétique d’étoile polaire, en les chemins du monde et silences de déserts.
Nous tissons des fils nouveaux de nos échanges pérégrins fibre de reconnaissance plus solide, en espoir de trouver clef magique secrète qui se pourrait nous libérer. Notre vaisseau de Terre sur chaîne Temps-Matière éphémère se tisse périlleusement de conséquence terre nouvelle, en quête secrète d’arrêter cette course folle sous le regard compatissant des étoiles, d’ancrer pleine terre le Sens en le grand corps noir-ivoire de l’Inconscient.
Il s’esquisse les contours silhouettes du corps de l’urgent, il se dessine le désir de figer corps du Temps, il s’agit de filer de lumière l’aplat d’un nouvel état durant. Bulle flottant l’espace au vent ou d’écume sur mer en “déferlence’’, nous traversons l’espace-temps en quête de “vibrance’’ éternelle, non plus Ignorance, non plus pure Essence, un entre-deux de cohérence, un amour incarné.
Nous avons plongé de l’univers en le corps étroit d’une forme, il est tout cet infini-mémoire à filtrer, toute cette nostalgie à dés-inventer, corps successifs à transcender, sous le regard noir de douleur de résistances des morts transits des voiles morbides d’Imagination.
Cette voie cosmique de Terre, ce temps d’un passage, est pointillé ou trait-“tillé’’ d’union d’un possible, fixation d’un Sens en le grand vide du corps de Néant. Temps, Espace et Lumière se cherchent unité, c’est voie de Terre sous le regard tournant tout regardant de désir de soleil, un petit point de corps aimant en Éternité.

 
   
         
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