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"DHANUSHMAT, lettres à une Auroville", version livre
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Jeudi 22 novembre 01, Samâdhi AM

Il y a cet or du Ciel en la Chair humaine.

Il y a ce doux désir latent palpitant qui se mêle à ce désir de Ciel. Trouble état d’un encore deux qui ne se peut s’unifier, confusion obligée de natures si extrêmes et pourtant si divines-humaines de ce corps-symbole-unité non encore véritablement dessiné.
Notre homme est fragmenté, ce corps-image le fait trompeur d’un sens il se peut en quelque part pré-voyant, pourtant or de ciel n’a pas encore de suffisance “ensillonné’’ ce sang lourd du désir pour le Fait d’une Conséquence.
Cet or-azur se peut-il se marier d’avec ce rouge-palpitant ? Est-il un liant troisième trinitaire qui se peut entremettre et lier ?
Quel se peut être ce regard nouveau qui se peut ainsi créer ?
Grâce d’un Réel qui se veut s’accomplir, il n’est que de s’ouvrir à la fleur-soleil de l’attente, peut-être n’est-il que de regarder le miracle se formuler, peut-être n’est-il que d’assumer une Réalité d’un tout-temps là déjà, qui n’attend que cet Instant d’une magie d’un jour ordinaire pour se poser de son Fait.
Et nous serons !

...

 

Jeudi 22 novembre 01, Samâdhi PM

 

 

 

La bascule s’est faite, les forces agissent maintenant à partir du centre sexuel ; que dire, que faire ? Que puis-je comprendre devant cette volonté qui impose le mouvement ?
Forces de Terre.
Il n’est que de contempler cette mouvance. Il n’est que d’observer, de pressentir en le silence les gestes créés en cette réalité. Gestes intérieurs, gestes extérieurs, une seule Écriture d’une Vérité qui se tente de s’exprimer en le langage d’un Réel si peu certain, si démantelé tout à coup.
Forces de Terre qui imposent leurs lois et leurs rythmes, forces de Ciel qui voient et s’estompent et s’effacent, comme un retrait poli, et l’être ne peut que contempler le fait, acteur-témoin-joué, perplexe de tant de rôles à exécuter en l’Instant.

 
   
         
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