Jeudi 1° novembre
01, Samâdhi AM
– « MÃ, qui
suis-je ? »
– « Mon Enfant tu es celui qui s’ouvre, tu es la fleur
qui se cherche le Soleil de ton âme et de ton cœur, tu es
celui qui aspire à vivre la Lumière.
Ne crains pas de te fouiller, ne crains pas de plonger en tes abîmes
secrets et défendus de jusqu’alors, il est des portes secrètes
qui se laissent ouvrir quand les temps sont les temps de la Réalisation.
Il est des obstacles qui t’ont toujours parus jusqu’alors
infranchissables, ils l’étaient en effet, ils étaient
les barrières et les protections de ta propre Ignorance, cela
se fond aujourd’hui car les temps de l’Ouvert sont venus,
ouvre ton être à ce Possible merveilleux, il t’apportera
une Vie que tu ne connus jusqu’à lors jamais.
N’aie crainte de te fourvoyer en l’erreur, plonge en ce
doute qui t’étreint encore et t’angoisse, regarde-le
comme ce qu’il est vraiment, un voile du Passé qui se tisse
encore sur la trame de ta Souffrance déjà dépassée.
Mon Enfant, ce qui fut, fut la lente préparation de la pâte
de ta chrysalide humaine, elle fut le ferment et le germe de cette révélation
qui te sous-tend de tout Temps, car tu FUS et ES toujours celui qui
Fut et Est à nouveau. La fleur s’origine en sa graine,
la graine de la fleur — passages successifs de vie qui s’ouvre
et se ferme, qui s’épanouit et se rétracte, pulsation
de l’être sur le temps manifeste, tu Es cela sur l’arène
de l’éternité, tu es cette pulsation d’une
Vérité intrinsèque et insécable, et il t’est
donné de te découvrir après ces temps de l’Épreuve
et de la Souffrance — , pour cela il te sera demandé de
plonger toujours davantage en le sacrifice, ce sacré qui te demandera
de te dévêtir des oripeaux et guenilles tant chéris
et aimés de tes formes passées et de retrouver cette Nudité
originelle si chère à ton âme, si lourde à
porter pourtant de par l’éternelle récurrence des
désirs si prégnants de ta Nature d’homme.
Mon Enfant, tu Es celui que tu Es de tout temps, l’être
éternel qui se prit d’assumer cette charge de la Matière
et du Temps, cette Gloire à devenir l’Homme Nouveau du
temps Présent, l’apogée de ce que cette manifestation
révèle et te révèle ; le Divin se devient
le Créé crée, en la “semblance’’
de cette réalité qui se devient seul vivant.
L’âme nue se chargera alors du fardeau des inaccomplis et
irréalisés de ta nature, voile après voile, du
lourd manteau à la fine étole retrouvera la transparence
de sa Vérité.
Qui tu es, tu es à la mesure de ce que tu te donnes.
De grâce mon Enfant, laisse-toi trouver. »