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Lundi 5 novembre 01, Samâdhi AM (suite)

L’arbre est ton symbole de Terre et de Ciel, il frémit aux vents et à la lune, il déploie l’éventail de ses feuilles aux soleils des jours et abrite les mondes compagnons du voyage…

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Lundi 5 novembre 01, domicile et Samâdhi PM

Le Feu est là, ce feu du désir qui couve sous la peau, à nu. Feu sublime de la Nudité à transcender, feu qui se réclame son dû, immédiatement, intransigeant à l’extrême, sur pied, cru, il VEUT, il désire ; il réclame à cor et à cri sa pâture de l’Instant, sans plus s’occuper du ‘qu’en dira- t’on’, sans même paraître se rendre compte que l’autre, son compagnon ou son hôte qui le loge se puisse avoir son mot à dire. Cette nudité qui pourtant n’aspire qu’à être que ce qu’elle n’est, le vêtement originel d’un Possible en germe.
Le Regard-oscillation trouble de l’équilibre de la balance des forces, balance de l’incertitude des moments, l’aiguille de l’être cherche l’équilibre et les forces jouent. Elles jouent à ce jeu de dé du Devenir, elles ne jouent pas à qui perd gagne, celui qui perd, perd, et celui qui gagne, gagne, il n’est nulle ambiguïté. Et il se rappelle des jouissances vécues et cherche résonance alliée en les mémoires passées pour étayer sa certitude de son bien-fondé, soucieux que de n’exister.
Nudité oscille, elle regarde du haut en bas, de droite à gauche, et se sent l’otage désirante de ses amants exigeants, ‘belle Hélène’ aux multiples visages, éternelle amante des regards tant convoitée.
Nudité de terre de nature, adversaire redoutable qui se conjugue sur la gamme d’Opacité, nudité d’âme subtile en devenir qui se vêt d’invisibilité.
Désir frémit déjà de jouissance de se savoir toujours existant, il se sait tout-puissant des regards de la Vie.
Nudité qui se donne à voir, en son opacité lourde de désir, Nudité qui s’offre en sacrifice de Transparence, la pointe effilée de l’âme à la fragilité émouvante adolescente.
Nous portons ces infinités d’expression sur notre trame de vie, comme les notes graves et aiguës de nos reconnaissances d’être toujours nouveaux, recréés et recréant.
Nous mesurons sur le chapelet des jours l’intense de nos désirs profonds, partition de chef d’orchestre, une conscience secrète qui œuvre et force les portes de l’expression de l’instant. Nous n’inventons rien, sinon notre ouverture à la

 
   
         
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