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Lundi 12 novembre 01, Samâdhi PM Lettre à une Auroville (suite)

L’ovoïde à peau douce se gorgeait de cette rencontre d’Éternité. Les sphères se reconnaissaient des droits de l’orbe de leur nature et se proposaient le jeu de renvois-miroir de leurs réalités, scène “supracosmique’’ en le Réel de Terre. Là, le Monde était le Feu Vivant du CRÉÉ, soleil et lune étaient les yeux voyageurs féconds de l’Enfin-Créé.
En le silence frémissant Tout-Vibrant de cet espace-temps de Rencontre, la courbe du chiffre secret de l’arche révélait sa plénitude mère, le joyau simple et d’évidence du Manifesté. Il n’était que la “curve’’ oblongue d’une Tendresse sur l’azur-or du ciel des dieux naissant. L’Incarnation était un Fait, Une Conscience avait pris corps en l’Atome mystique du Monde et n’était que Réel envoûté de la courbe sphérique du Temps.
Œuf d’un Nouveau-Monde circonscrit de l’Éternité, pureté infinie et jalouse du souci de Vérité, il n’était nulle trace d’une ombre, Vie, Amour et Beauté se dessinaient le Plein de l’architecture de l’Impossible, cette vérité de la Création du Divin sur terre, ce Possible d’un or tant essayé, le jour d’un Enfin-Réalisé, le Rêve d’un rêve fécondé, l’empli d’un Regard Tout-Voyant, l’Infini enceint en le Fini, le regard des dieux circonscrit, la puissance des mondes “endoucie’’, le feu de l’univers des âmes, le Présent du DEVENIR.
Il n’était nul artifice autre que ce Réel qui étalait ses rayons-pétales en la lumière “aurée’’ tout-éveil, le son du silence soutenait les voix de Vie du bourdon-miel OM, chiffre de l’incessant-CRÉÉ, l’ombre ne se pouvait trouver pli-logis, repoussée aux confins du Néant, et Aurore fécondait le monde de son hiéroglyphe-Égypte, l’Immortalité enfin imposée.
Les pétales se glorifiaient de révélation des rayons, la coque douce-orbe se nimbait de l’or vivifiant du soleil et flottait immatérielle et vibrante de Vérité comme d’un premier jour de création, germe-voyageuse en exil des sentiers du Cosmos en quête de Terre d’asile, Soucieuse du certifié de l’Instant, le seul vrai garant indéfectible de son choix.
Les vagues-pétales ondulèrent des battements de cœur de la Puissance-épicentre, houle de mouvances messagère qui portait aux rivages-enfants du Créé l’annonce de la Vie en Certitude, la chaude onde rouge-or du midi de l’Incarné.
Jardins du silence, feuilles-pétales ouvertes à la lumière des astres de l’Écrit du chiffre Tout-Révélateur du Sens, pages enluminées de l’or et de l’argent et de la rose et du cri de l’oiseau, lettres mystiques des parlers antiques aux accents rauques sauvages et plein-ciel des rochers et étangs, vivants Mantra colorés, témoins des paroles sans voix de la Vie du Livre entrouvert de Dieu.

 
   
         
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