Vendredi 23 novembre
01, Samâdhi AM
Il y a cet obstacle.
Il y a cette descente et cet ensevelissement en les mondes du bas qui
avalent, tirent, absorbent tout ce qu’ils peuvent de nourriture
gloutonne des acquis du Ciel.
Nous sommes de réalité encore et toujours deux dans le
Principe. Nous sommes encore, il nous faut bien nous l’avouer
sans retour, très inconscients — à qui la faute
?… et ce n’est pas une formulation posée à
la légère d’une encre fluide sur page — nous
sommes si ignorants de ce qui nous anime, de ce que nous sommes en Vérité.
Si nous pouvions avoir ce regard qui Voit et Sait, nous verrions chaque
espace-mouvement de toutes ces forces qui circulent, se meuvent, agissent,
nous font réagir en le fondement-même-réflexe de
nos peurs, nos doutes, nos incertitudes… nos récurrences
bien aimées.
Ce sont ces mêmes doutes, peurs, incertitudes qui se fabriquent
notre Corps tel qu’il nous est donné de l’exprimer,
de le vivre, en cette dimension, nous réagissons du toujours
et de l’encore comme des bêtes battues et blessées
de par la vie.
Il y a tout cet apprentissage de reconnaissance et de renouvellement
de Confiance à établir dorénavant sur ce monde
en ruine des tentatives d’une première guerre de la découverte.
Un nouveau Chemin, une autre amplitude du regard, un vivre nouveau et
tout autre à envisager, à rectifier en l’Instant
magique de cette Vie si réelle et profonde que nous ne percevons
qu’en une infime dimension en nous-mêmes, nous-mêmes
en quelque part cet oubli si conséquent du Seigneur, pourquoi
donc ?…
Il ne se peut y avoir réponse, Lui seul y pourrait il se peut
y répondre, nous sommes cette souffrance et cette joie de participer
de cette prodigieuse Geste de Soleil et de Nuit, nous témoignons
en nos mouvances de nos manques de foi et de nos aspirations, ces gestes
inscrits en l’orbite de nos rythmes les plus singuliers et intimes,
en le creux de nos pensées quotidiennes les plus élevées
et les plus triviales, et nous guettons la peur de la souffrance et
de la joie comme la venue d’un hôte indésirable car
par trop encombrant en l’étroitesse d’habitude de
nos natures transies et bafouées d’Ignorance.
Notre trajectoire entre Terre et Ciel est une traversée de Joie
et de Douleur, de Peur et de Confiance, de Séparation et de Rencontre.
Il est cette souvenance à avoir en plan-arrière, cet écran
du tri et du filtre qui “équanime’’ le Contact,
les mouvements qui nous traversent de part en part.
Il est d’évidence à trouver ce Chemin de l’Égalité,
lui-seul se peut nous mener à l’établissement d’une
Certitude “emprunte’’ d’une paix et d’un
mouvement