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nommons
la vie. En fait nous ne parlons le plus couramment que du principe
de vie corporelle objective, la mort marquant la fin d’un
processus corporel et d’une dissolution apparente de cette
même matière corporelle. L’intérêt
donc de cet espace de vie objective semble donc d’être
vécu sur le plan de la relation, que ce soit à
l’autre dans toutes ses formes possibles proposées
par notre Mère dame Nature, par ricochet d’entrevoir
les abysses inconnues en l’intime de nos propres êtres
et découvrir par là même les mondes plus
subtils qui mènent et déterminent nos actes, le
plus souvent à notre insu ou par notre propre désintérêt
ou négligence. Le pouvoir s’aliénera l’être,
se le choisira dans ce que ce même être se cherchera
ou sera cherché. C’est là un autre mystère,
où tout un chacun dans la gamme d’expérience
de sa vie sera appelé à creuser plus ou moins
sa réalité. Selon le travail ou l’œuvre
à effectuer, l’être sera soumis à
des forces qui l’accompagneront et en feront ce qu’il
se devra d’être. Il semblerait que nous soyons tous
affublés d’un déterminisme, une espèce
d’axe tracé, un chemin esquissé dans son
principe. La nature humaine est en partie déterminée
et élaborée dans ce sens. Il n’empêche
que nous nous appuyons de nos expérimentations sur cette
base tonale et que nous avons la possibilité d’influer
le cours des événements en répondant par
oui ou non à la question de l’Instant. Le paradoxe
qui se peut apparaître est que nous devons traverser nos
pires ennemis ou adversaires puisqu’ils sont en nous-même
— et en quelque part nous-même — et qu’il
est ce passage à découvert qui se peut nous fragiliser
voire nous mettre en danger. Ce sont là, dans ces moments
critiques où la part de rétention de notre ego
se manifeste et s’effraie que nous choisissons opportunément
de nous mettre au service des parts d’Ombre ou de Lumière.
Le Pouvoir, cette part d’Ombre que traîne notre
part karmique sombre, va s’approprier l’expérience
et la connaissance acquise qu’il se peut en retirer mais
n’en fera cependant pas plus pour autant allégeance.
Son seul propos sera d’acquérir ce que les puissances
de la Lumière proposent pour établir une domination
encore plus prégnante et voler le pouvoir suprême
sur le temps d’une vie matérielle de terre sans
permettre l’instauration d’un processus évolutif
plus profond de se prendre corps de Vie. Nous sommes là
dans cette dimension asourique, l’Asoura se pouvant être
paradoxalement un grand initié mais au service des forces
de l’Ombre. L’ego, selon la nature et le travail
de chacun est cette part de l’être qui se refuse
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