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suffit
d’avoir en mémoire les écrits de La Mère
et de Satprem et quelques passages de Savitri de Sri Aurobindo
pour pressentir ce que cela peut représenter comme expérience.
Une autre des particularités de ce YOGA est que le mouvement
de la quête est de monter vers cet espace divin et de
tirer à soi ou de faire descendre cette Énergie
Divine. Lors des Yoga plus traditionnels, le souci était
avant tout d’éveiller la Koundalinî située
à la racine de notre système vertébral,
véritable force concentrée, et de la faire monter
point par point à travers tous les chakra de notre corporéité.
Le propos était non pas d’instituer une vie divine
sur terre mais plutôt, en résumant très
succinctement, de s’évader de ce monde et le quitter
en Samâdhi dans un état de grâce ou d’oubli,
en une divinité sans forme. Faire descendre cette Énergie
en tous les Corps de notre être. Sri Aurobindo avait réalisé
cette Forme ; magistrale métaphore devenue Métamorphose.
Dans cette quête d’Unification, il avait établi
une connexion d’entre les plans supérieurs et les
plans dits inférieurs, les constituants de notre présence
sur terre, les plans du corporel. Soutenus et engagés
par l’être psychique, cette part divine vivante
incarnée de l’âme, nos autres corps que sont
le Mental, le Vital et le Physique, chacun d’eux étant
issu d’un Corps Mental, Vital et Physique terrestre plus
vaste et commun, seront perméés, puis subiront
l’invasion de ces descentes de feu (Agni) et d’Énergie.
Chaque corps devra se laisser traverser, chaque corps devra
faire soumission et allégeance à cette Volonté
majeure, chaque corps devra se soumettre à YOGA, et renoncer
en Conscience Connaissance et Amour retrouvés à
ses manques à la Sincérité, à la
Vérité. Toute résistance sera un trouble
et une souffrance de plus à vivre, souffrance de ne pouvoir
s’ouvrir davantage au Bonheur de cette Force qui brise
les barrages du pensable (mental) et de ne pouvoir encore vivre
la Divinité qui est notre achèvement ou le but
lointain de notre quête (voir Agenda et Carnets de l’Apocalypse
de Satprem). Nous devons chaque jour, à chaque instant
faire ‘surrender’, nous offrir comme fleur au soleil
à la caresse de son langage soleil et nous laisser traverser
sans nuage en certitude d’un avènement arc en ciel,
qui, s’il n’est de cette vie, sera celui d’une
prochaine sous une autre forme et espace, si cela se doit d’être.
Acquérir l’immortalité, non pas l’immortalité
d’un corps tel que nous le vivons à ce jour d’avec
nos yeux physiques et la pensée racornie d’un mental
bien joli et voluptueusement prodigue de belles paroles et promesses
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