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véritable. Nous balbutions le langage enfantin de nos incompréhensions, incohérences et refus, ce qui nous renvoie à notre responsabilité collective et à nos différences de même pour finir jusqu’à nos différends. Qu’est-ce que cette humanité si dissemblable et si peu unifiée ? Nous rencontrons là toute la panoplie tonale de nos états d’être et de ne pas être, jusqu’à celles de ne pas vouloir ou de refuser d’être. Par notre humanité même, nous sommes des êtres appelés à la Divinité. Pourtant, il nous faut bien le reconnaître, celle-ci est encore fort peu involuée dans notre réalité essentielle. Sans doute s’établit-il un semblant d’équilibre qui nous fera osciller entre la destruction et la réalisation. Les forces à l’œuvre s’opposent et la terre par son principe même d’être vivant le plus fondamentalement physique et soumise à nos profondes dissemblances et incohérences, nous parlera son langage le plus basique mais bien réel. Là est une dimension cosmique qu’il nous faut bien prendre en compte, notre participation à cet universel ne peut nous soustraire aux responsabilités que nous avons vis-à-vis de ces vaisseaux que sont nos réalités bien physiques. Là où chacun entamera une introspection sur ce Lui-même qui le constitue, là se fera l’accord et le liant d’avec l’Unité tant prônée et recherchée pour ce qu’elle peut nous apporter d’aide à une vérité plus grande encore. Nous sommes donc amenés de par les structures de nos réalités d’être à filtrer, à transcender, à transmuer tous les aspects karmiques de nos mémoires jusqu’en le présent de notre devenir. Celles-ci nous ont été transmises par cet héritage qui nous est octroyé en naissant d’avec la présence somme toute assez encombrante qu’est ce corps physique. Celui-là a la fâcheuse facilité de nous limiter à cette réalité suffisamment pesante et soumise à des règles de survie assez drastiques mais non parfois sans équivoque pour que nous puissions aisément l’oublier pour ce qu’il n’est, à savoir une réalité potentielle divine, si nous pouvons mener ce Travail à bon port ou à terme. La tradition indienne est très certainement celle qui a le plus travaillé cette réalité. Elle a établi une chaîne de relation entre ce physique et tout ce qui lui est attaché ou relié que nous ne percevons pas avec nos yeux et sens physiques. Ces « rasa » nous accordent une perception du monde physique qui s’avère être une illusion sitôt que nous nous en séparons ou que nous sommes en mesure de nous en détacher. Le sensoriel nous est une aide de perception du monde, il appartient aux forces de l’atavisme et de l’éducation naturelles, il se peut aller jusqu’au
 
   
   
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