relation avec les plans plus subtils
et essentiels qui permettra une transcendance et il est possible
de l’envisager, une transformation voire une métamorphose
des plans de l’être jusqu’en leur unification.
Il semblerait que les mental(s) plus lumineux et fins qui
nous sont accessibles selon nos natures et nos chemins d’évolution
vont être les canaux d’expression essentiels qui
vont permettre à cette puissance de Vérité
suprême et divine d’accompagner la perméation
de ces plans plus lourds et grossiers de notre base naturelle.
Il semblerait que lorsque l’être s’engage
dans la voie de Yoga, il reçoive en retour le langage
spécifique correspondant, à savoir comme une
pression au sommet du crâne qui presse et appuie, qui
cherche à s’infiltrer par les passages qui sont
ouverts ou s’ouvriront. C’est là comme
le témoignage d’une Présence qui, on le
verra plus loin se cherchera à pénétrer
plus avant les corps mentaux, vitaux et physiques. Nous ne
pouvons cependant guère entrevoir ni anticiper la venue
de ces mouvances et apparitions. Parfois cela peut s’étendre
sur plusieurs années puis disparaître pour revenir
ensuite sous une forme autre, là est un langage d’expression
d’être cherché dont nous n’avons
pas toujours nécessairement la clé. Pour ce
que nous en avons vécu, nous savons par expérience
que le chemin n’est pas uniforme, que nous avons rencontré
et vécu des moments de grâce et de Bonheur comme
des périodes de souffrance, souffrance de ne plus se
sentir relié à cet essentiel qui nous apporte
tant parfois et nous nourrit bien autrement que cette vie
bien triste de terre telle qu’elle est vécue
par une majorité de notre humanité. Sans doute
y a-t-il là des parts d’Ombre profonde qui nous
coupe ou nous sépare des gestes de Dieu, pour nous
faire apprendre une leçon que nous ne voulons guère
accepter de recevoir. Ce sont ces périodes où
la vie se perd tout son sens, où ce n’est que
dégoût voire reniement de tout un Travail entrepris
passé. L’aspiration est là sous-jacente
pour nous porter ou transiter ces moments de l’Exil,
ces séparativités d’avec ce Nous-même.
Dans le cas où la Présence est active et presse,
nous recevons les messages de cette singularité et
cela nous induit à insuffler un peu plus de foi dans
ce contact pour nous permettre de percevoir et d’intégrer
plus justement, via les mental(s) supérieurs, les prémisses
de l’Intuition, ce langage pur et sans mélange,
de Dieu. Ce sont ces possibles où notre être
est prêt à se nourrir de cette Substance de Conscience
et à se l’approprier plus intérieurement.
Ce seront ces moments où l’écriture est
fluide et coule d’elle-même sans qu’il soit
nécessaire de