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individuelle
qui vont créer cette fabuleuse destinée de notre
humanité. Ce sera l’ego premier de notre nature
première qui va engendrer ce différend. En cela
il va de soi que c’est à tout un chacun qu’il
revient de veiller au bien fondé de ses actes et responsabilités.
Chaque acte — nous pouvons relire pour mémoire
ces aphorismes de Sri Aurobindo —, chaque acte que nous
faisons est le porteur de transformations et de suite d’actes
et d’effets dont nous n’avons généralement
pas conscience et dont nous ne mesurons pas de ce fait toutes
les conséquences. Il va là encore de soi que si
nous prêtions un peu plus d’attention à ce
que nous faisons et de la façon dont nous le faisons,
nous éviterions la suite en chaîne de bien des
catastrophes. Nous sommes responsables, pas nécessairement
coupables ! La culpabilité s’instaure dès
lors que nous sommes conscients de notre perversion et que nous
la perpétuions en conscience d’opposition à
l’évolution individuelle et collective. Nous ne
sommes qu’un corps, sous des parcellisations individuelles.
Nous avons la possibilité et le devoir d’agir là
où cela est possible, là où nous pouvons
apporter un plus à défaut d’un mieux ou
un meilleur tel qu’il a été parlé
plus avant. Nous pouvons admettre ou supposer que nous n’avons
qu’une vie et que basta, elle seule a de l’importance
dans ce qu’elle peut nous apporter d’immédiateté.
Dès lors nous thésaurisons et falsifions la mesure
de notre Réalité profonde. Il n’est pas
question de vivre de façon archaïque pour autant,
pas plus que de prôner comme vérité vraie
un ascétisme tout autant porté vers un refus de
concevoir la matérialité comme une Mère
géante qui veut nous avaler. Il est un équilibre,
la voie du milieu, qui peut nous permettre de ne pas nous renier
dans nos fondements sans pour autant nous priver d’un
confort essentiel qui peut nous être nécessaire
dans l’établissement de notre Projet de Vie. Ce
désir aura donc deux volets ou aspects d’être.
Il nous sera toujours demandé de nous positionner avec
le plus de conscience vis-à-vis de son impérativité.
Car nous ne pourrons nous en séparer, il est une des
clés de notre réalité et par extension,
de notre Devenir. La réponse à nos sens se prend
dès lors signification toute, à nous de nous positionner
au mieux pour ne pas être en porte à faux. Chaque
sens est l’expression d’une perception du monde
phénoménal. Nous savons ou du moins l’acceptons
que par exemple notre vision physique est l’organe adapté
qui peut percevoir et nous transmettre la couleur et les nuances
d’ombre et de lumière. Au-delà de ses capacités
de perception, nous passons aux modes vibratoires
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