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règnes
fondateurs de notre monde terrestre physique, à savoir
le minéral, le végétal, l’animal
et l’humain. Pourquoi dans cet ordre, pour la simple raison
que ces quatre règnes vont être les porteurs d’une
Conscience spécifique respectivement croissante et que
ma foi, il semblerait que l’homme soit au sommet de cet
ordre. Cela va aussi signifier que la montagne dans son inertie
(rappelons-nous cet adage qui dit que la foi peut faire déplacer
des montagnes) est porteuse de cette énergie fabuleuse
qui l’a élaborée bien qu’il n’en
paraisse rien à nos regards soucieux d’objectivité
aveugle. Ce minéral sera de même présent
en nos corporéités sous la forme de notre squelette.
Il va de soi que si les mondes sont séparés et
individualisés, nous disons « la montagne et nous-je
», il n’en demeure pas moins que nous sommes vécus
et perméés de cette même puissance et que
ce que nous avons de commun avec la montagne sera aussi en nous
sur des plans plus subtils, ce qui fait que nous pouvons très
certainement déplacer des montagnes. Nous ne sommes en
fait nullement séparés et cela aura une importance
considérable occulte sur toutes les rencontres empathiques
voire moins sympathiques que nous serons appelés à
vivre dans le quotidien de nos vies. Le monde physique est porteur
d’une symbolique métaphorique dont nous nous doutons
en général que fort peu. Pourtant chaque sol ou
terre a ses particularités qui imprimeront singulièrement
de leurs marques spécifiques les êtres qui leur
seront confiés. Ce minéral se verra attribué
des caractéristiques de vie très dissemblables
où le feu, l’air, l’eau vont jouer des rôles
importants. De la roche brute et opaque au cristal jusqu’à
la transparence, la Nature va nous offrir la panoplie merveilleuse
de sa création. Il est important de noter combien notre
être se pourra être sensible et responsif à
cette présence et ce ne sera pas pour rien qu’il
s’appropriera les joyaux les plus purs pour s’approprier
métaphoriquement déjà, le pouvoir ou la
puissance. Ce sera cependant le monde le plus inconscient qui
soit de notre univers, le monde d’une conscience matérielle
fort dense et proche de l’Inconscient, comme si en se
densifiant la conscience se perdait son origine fluide et dynamique.
Peut-être aussi est-il proche d’un samâdhi
profond, proche d’un quasi oubli même de son existence
? Involué dans cette matière à l’apparence
inerte, notre végétal va se voir accrédité
d’une part plus importante de Conscience, celle de la
conscience d’énergie vitale. Energie dynamique
qui va s’enraciner véritablement dans le minéral
et s’en nourrir, de même que du ciel, sa contrepartie
essentielle. Nous sommes déjà |
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