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préférons ne pas trop placer d’écrits de Sri Aurobindo dans ces textes, oublier cet aphorisme merveilleux qui fut pour nous une évidence tout en restant longtemps une énigme mêlées : « Une fois que j’ai su que Dieu était une femme, j’ai appris quelque chose de très approximatif au sujet de l’amour ; mais c’est seulement quand je suis devenu une femme et que j’ai servi mon Maître et Amant que j’ai connu l’amour absolument. » Que nous soyons homme ou que nous soyons femme, le Travail est le même dans son principe spirituel et ontologique. Nous devons être fécondés de l’esprit, de Purusha, de cette Conscience de Vérité qui enfante les mondes de Sa reconnaissance. Le mystère se pourrait s’épaissir ou se compliquer quelque peu si nous n’acceptions pas de reconnaître nos principes d’attachement formel à nos corporéités respectives. L’homme, avant qu’il ne soit Homme et donc créé, se doit sur cette terre et jusqu’en l’intime de son corps physique faire descendre l’Esprit fécondateur et a pour Œuvre dynamique de stabiliser en lui cette Réalité réalisée. C’est avant tout un Œuvre vertical qui n’en néglige pas moins sa propre horizontalité en voie de manifestation. Il fait œuvre femelle en étant fécondé de cet Esprit et manifeste sur terre la réalité de l’Esprit incarné, œuvre d’équilibre et de stabilité, mais œuvre délicat et difficile car il est nécessaire et impératif de pouvoir s’ouvrir à cette dimension féminine, dimension non sans ambiguïté puisque apparemment si contraire à l’esprit phénoménal vital encore si accaparé des mouvances de la nature. La femme, pour devenir Mère, s’appuie sur le modèle du Yoga de l’œuvre mâle, se doit de même de se l’approprier dans son principe de coupe principielle et de plus le dispenser et l’incarner plus avant dans la matière, favoriser son étalement ou sa propagation horizontale, matière devenue plus responsive à la nature de Sa présence, qu’elle répand. Elle enfante, Elle a pour principe femelle de mettre au monde et de permettre d’accoucher de cette nouvelle Réalité. En cela elle modèle et répond parfaitement aux exigences de sa grande Mère la Nature dont Elle est l’Enfant-Mère réalisée, la Fille-Dieu. Il apparaît évident que Sri Aurobindo et La Mère, dans leurs natures respectives ont été les représentants élus de ce Travail singulier et que les formes d’expression et de création, bien que très diverses et différentes dans leur aspects et présentations, témoignent du même modèle créateur. Il est d’autre part évident que si certains êtres ont pu résoudre cette équation apparemment impossible de la matière et de l’esprit dans l’organisation d’une

 
   
   
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