nous
permettre d’obtenir les bénéfices que
nous cherchons spécifiquement et ponctuellement. C’est
un merveilleux outil qui nous permet d’établir
des tas de connexions entre les faits et les événements,
d’ordonner, de trier, de ranger, d’analyser, bref,
tout plein de choses que ne sauraient faire les autres parties
de ce que nous nommons ce nous-même. Mais comme il se
croit sorti de la cuisse de Jupiter et donc en quelque part
le messager des Dieux (ce qu’il est d’ailleurs
aussi), il va prendre ses désirs pour des réalités
et convaincre un tas d’entre nous que sans lui, pas
de salut ! Et c’est bien là que ça se
gâte ! Une fois que cet aspect de vision est bien entretenu
et véhiculé par la communauté des mortels,
c’est là que les conséquences de son avènement
vont commencer à être désastreuses. Il
va agir comme ces robots de fiction que nous construisons
et qui vont eux-mêmes agir progressivement pour leur
propre compte et nous dépasser pour finalement arriver
par nous détruire. Sommes-nous encore loin de la fiction
? Ce sont là les perversités et les dérèglements
qu’il va instruire dans notre système déjà
bien précaire d’équilibre. Il va se voir
adulé et vénéré tel un Veau d’or
bien grassouillet par ceux qui veulent prendre le pouvoir.
Certes, le pouvoir vu du regard du Divin est une faiblesse
en germe. Ce sera comme cet avare qui ne va cesser de faire
grossir son trésor, qui va devoir barricader sa vie
et son domicile et ne plus pouvoir recevoir quiconque ni dormir
de peur d’être dévalisé. Il deviendra
dès lors un générateur de folie et donc
un des signes révélateurs de notre souffrance
de ne pas trouver le chemin dans cette voie, car il n’est
d’autre folie plus malheureuse et désespérée
que celle de l’être qui ne trouve pas la Voie
de son Être. Il n’empêche, avant que cela
ne soit et que l’équilibre ne se rétablisse,
le mal est fait d’avec ses conséquences que nous
rencontrons chaque jour à la une de notre quotidien
du matin. C’est un passionné de la compétition,
et de nombreux politiques, soucieux de l’obtention du
pouvoir, vont savoir très insidieusement mêler
le Vrai d’avec le faux et empêcher ainsi que ne
se dégage une Vérité sans mélange.
Étrange perversité que ceci ! Vu sous cet angle,
c’est dès lors, on en conviendra, un bien triste
sire. Par contre lorsqu’il se plie et s’associe
à l’autorité de l’âme, alors
c’est le règne possible de la théocratie,
où le Bas est à l’image de ce qui est
en Haut. Merveille que l’équilibre d’une
nation qui se puisse prendre de vérité ce nom
! Il va dès lors œuvrer à ce que le tapis
blanc se déroule devant son aimée qu’il
reconnaît comme supérieure et mettre toutes ses
qualités