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dans
un monde d’existence élémentale où
l’aspiration vitale va forcer la matière à
se prendre corps de Vie. Conscience qui va esquisser les premiers
pas de croissance, cette merveilleuse fleur des premiers émois
de la Nature révélée à son Aimée.
Nous portons ce végétal en empathie secrète
dans notre devenir, nous y sommes fortement attachés
et enracinés, il est un des compagnons du Voyage qu’il
nous est proposé d’engager. Là, inutile
de la dire, Dame Nature excelle et nous aurions bien des difficultés
à découvrir la fabuleuse prodigalité dont
Elle est capable de produire et d’inventer. Comme nous
parlions des gemmes et des métaux précieux pour
le monde minéral, le monde floral, entre autres, sera
une perfection à lui seul et il est de voir combien La
Mère avait d’empathie à cet univers pour
avoir pressenti en chaque variété l’attachement
de ces fleurs au Divin. L’aspiration, ce fabuleux moteur
de la Nature qui se tend vers Purusha et l’incarne, fécondant
ainsi de Vérité la Vie créée. Rencontre.
Rencontre singulière et individuelle offerte à
notre entendement et à notre propre aspiration. Ce qui
est en la fleur est aussi en nous. N’en oublions pas pour
autant le langage métaphorique des autres végétaux,
à nous de le pressentir dans nos rencontres plus intimes
et personnelles du moment. Passage avec le règne animal
qui va se voir accrédité des racines plus discrètes
d’avec un moyen de déplacement que n’ont
ni le minéral ni le végétal dans leur forme
générale traditionnelle. Que ce soit en rampant,
en marchant, en volant ou en nageant, notre animal se devient
un peu plus malin. En quoi, par quoi ? L’instinct. Cette
conscience qui va être le prélude du mental. Certes,
il est d’évidence que cela était déjà
en partie présent chez le végétal puisqu’il
y a des passages fort subtils entre ces règnes. Mais
là, ce début du mental, cette prédisposition
naturelle, ne l’oublions pas, va permettre à ce
règne d’élaborer des règles de Vie
plus hiérarchisées, les prémisses de ce
qui nous reviendra en responsabilité, à savoir
le règne humain, porteur du Mental, ce Corps subtil en
lequel nous sommes immergés et qui nous pénètre
jusqu’en ses plus hautes sphères. Immense cadeau
qui nous est donné, ou… cadeau empoisonné
? Cela nous place en tête de la hiérarchie planétaire
terrienne, avec en plus l’apparence d’une responsabilité
que ne peuvent pressentir les règnes qui nous accompagnent
et que nous ne nommerons justement pas inférieurs car
ils ne le sont pas. La fleur ou le cristal ont très certainement
une foi en le Divin, sinon ils ne seraient tout simplement pas
de ce monde. Là intervient cette donnée |
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