perpétuel pour harmoniser
ce que ces révélations nous permettent d’intégrer
plus avant. Il est vrai que depuis peu, de grands changements
interviennent dans cette mondialisation essentiellement économique
et que ce sera sans doute par ce biais qui s’impose
actuellement à nos consciences que des transformations
autres s’opéreront. Déjà l’Orient
tend à s’occidentaliser d’avec les forces
asouriques qui l’accompagnent, déjà l’Inde
laisse pressentir le début d’une dénaturation
de sa mission spirituelle qu’elle s’était
forgée de nature et d’expérience, comme
de même l’Occident va se ressourcer et se charger
de cette dimension spirituelle Orient qui lui fait si grandement
défaut. Nous sommes en transit, nous sommes les vecteurs
d’une lente métamorphose mais ne nous y trompons
pas, les rythmes s’accélèrent et très
vite, chaque choix qui sera fait avec conscience prendra un
sens plus incisif et porteur de Sens dans le monde des faits
et des actes. Le Travail ne peut pas se faire qu’avec
le mental ou qu’en l’immersion des forces subconscientes,
nous l’avons vu, même si cela permet d’établir
des ponts ou des contacts privilégiés avec les
êtres plongés dans cet univers. Vivre Yoga en
Occident dans tous les aspects qu’il impose est se vouer
en conscience à la solitude véritable de l’isolement
et à un rude combat avec soi-même et bien sûr
par là même, avec ce monde qui nous cerne de
ses limites étroites et réductrices et en lequel
nous sommes immergés ; la fraternité est un
symbole puissant qui ne peut se satisfaire de l’à
peu près, d’autant plus que nous ne pouvons,
en nos natures encore fort peu unies, nous reconnaître
de fraternité véritable d’avec ce nous-même
que nous portons ou promenons à droite, à gauche,
sans trop savoir encore qu’en faire le plus souvent
et dont nous ne sommes pas toujours particulièrement
très fier des compromis qu’il utilise pour traverser
ces espaces inaccomplis du Temps. Nous savons pertinemment
que ce n’est pas parce que nous sommes en Occident ou
en Inde que nous serons respectivement un piètre disciple
de la dévotion ou du commerce, nous en avons eu la
preuve en vivant ces deux mondes. Quels que soient le pays
et la vibration qui l’anime, nous devons choisir en
fonction de ce que nous pouvons supporter de nécessaire
ou pas, pour continuer plus avant ce processus évolutif
de découverte et d’aventure, pour être
le plus efficient et porteur de Vie. Là, dans ce choix
qui n’en sera pas véritablement un, sauf éventuellement
celui de notre Divinité qui se cherche toujours plus
profondément en nous, nous pourrons envisager réduire
cet Exil à nous-même et réconcilier