encore élaboré et
donc son innocence le rapproche immédiatement et naturellement
de cette Présence. Cela pourra se traduire plus tard
par une nostalgie d’un quelque chose que nous avons
connu, expérimenté mais nous ne savons plus
très bien d’où, ni de comment. Karlfried
Graf Dürckheim en parle très bien dans ses écrits.
Même si cela a peu d’intérêt en soi,
que nous y croyons ou pas, nous sommes pourtant les porteurs
de sensations profondément ancrées dans notre
être qui auraient pu s’inscrire dans les aspects
subtils qui nous environnent. Nous avons pour notre part vécu
certaines situations qui nous montrèrent que nous n’étions
pas tout à fait étranger à ce monde terrestre
ou en tous cas que les coïncidences de rencontres synchrones
se prenaient de drôles de voies pour nous révéler
une attirance ou une fraternité par delà les
temps et les civilisations. Ce vide va mettre en place un
processus évolutif qui rompra ce travail de laminage
horizontal notamment physique et vital. Et nous serons accrédités
de ce pouvoir de l’âme, cette merveilleuse et
audacieuse âmie qui va nous seconder grandement dans
notre quête de terre. Notre être, par delà
ses formes pressenties et nommées jusqu’à
lors est bien plus vaste que ce que nous en percevons d’ordinaire.
Notre être est l’univers à part entière
réuni ou condensé en une individualité
non encore unifiée dans son principe évolutif
terrestre. Quel est donc notre Travail ? Certainement pas
que d’aller tous les jours au bureau de 8 à 12et
de14 à 18H. Si ce n’était que cela qui
pouvait suffire, il y aurait longtemps que la terre se serait
accomplie. Non, bien évidemment, notre Travail, notre
Œuvre, c’est d’UNIFIER. Unifier ces parts
terrestres qui se subtilisent progressivement comme avec l’apparition
du Vital et du Mental d’avec l’Esprit fécondant
que notre être protège et porte par delà
les siècles de notre humanité en quête
d’un peu plus de Vérité et de Beauté.
C’est un processus lent, mais qui, semble-t’il,
s’accélère de par les excès et
les dommages que nous occasionnons dans l’évolution
du corps naturel terrestre. Notre Être central est cet
Unifié par delà nos formes, il est La cellule
Originelle Primordiale que nous avons à manifester
et bâtir au cœur de cet univers terrestre. Si nous
sommes des êtres en évolution, elle se situe
bien là, dans ce Passé à Redevenir sous
sa Forme incarnée. Nous Sommes par delà même
nos pensées mentales et nos désirs vitaux ou
notre sommeil physique. Nous SOMMES et nous ne le savons pas
encore puisque nous n’avons pas encore fait ce lent
et laborieux chemin du Retour, du retournement. Notre âme